Amazonie, en Guyane et à la Trinité. C’est un bel arbre de 25 m de haut et de 1 m de diamètre environ à l'âge adulte. Son fruit, ramassé après maturité, ressemble à une petite mangue.
Historique : l’Homme a toujours essayé d’utiliser ce que la nature luis offre afin de trouver des solutions à ses maux. Il a utilisé des plantes, puis a recherché le ou les principes actifs responsables de leur action pharmacologique, sans oublier leur toxicité. Il a ensuite mimé par la pharmacie chimique les principes actifs en les modifiant parfois pour
augmenter l’action et diminuer la toxicité. Ne pas oublier : « Primum non nocere ». Les saignées ainsi que les lavements ont longtemps été à la mode. Je me rappelle qu’à l’Hôpital St Louis, à Paris on prescrivait des sangsues pour leur pouvoir fluidifiant sanguin.
Cette période estivale qui termine l’année scolaire et universitaire nous rappelle que le laurier a donné son nom à « lauréat » pour désigner les étudiants ayant obtenu leur examen ou leur baccalauréat dont le terme viendrait de « baie de laurier », annonçant pour les années suivantes non seulement les baies mais aussi la couronne. Cette couronne qui ornait les vainqueurs et les poètes chez les Grecs et les Romains, les savants distingués ou
les jeunes docteurs au Moyen Âge ou en Italie pour la Laurea.
On m’appelle aussi ail sauvage, ail pétiolé, ail à larges feuilles ou « ail des bois », Allium ursinum pour les botanistes. Ma famille est celle des Alliaceae et je suis un cousin de l’ail cultivé.
Les plantes biosynthétisent un mélange complexe de molécules appelé « totum » qui rend le concept de biodisponibilité difficile à appréhender scientifiquement, car il est lié au métabolisme, à la qualité des matières premières, aux types de préparation… et in fine à l’efficacité clinique.
Ce « totum » est plus précisément défini par le Dr. JM Morel comme : « un ensemble moléculaire complexe et cohérent, spécifique d’une espèce végétale bien définie par son génome, issu de l’un ou de plusieurs de ses organes à l’aide d’une méthode d’extraction appropriée »
Après quelques rappels fondamentaux sur la biodisponibilité, certaines questions mériteront réponse sur ce thème et seront abordées. L’évolution conjointe des plantes avec l’homme a-t-elle eu un impact au cours des millénaires, tandis que l’observation des traditions ancestrales peut-elle avoir un sens ? Peut-on suivre la biodisponibilité et comment ? Quelle est l’attitude des autorités de tutelle vis-à-vis des exigences imposées ? Ne serait-ce pas un challenge à relever en vérité ?
Ainsi, afin d’être pragmatique, les aspects théoriques de la biodisponibilité ont été écartés. Seuls quelques exemples seront cités chaque fois afin d’illustrer une idée précise avec des molécules naturelles souvent très actives, car peu de preuves cliniques et d’exemples existent en fait sur les plantes les plus courantes de la phytothérapie.
La gemmothérapie est une branche méconnue de la phytothérapie. Elle se révèle fort utile dans la détoxication. La compréhension du dynamisme énergétique propre à la plante associée à celle du patient permet de potentialiser les effets thérapeutiques recherchés.
Les alcaloïdes représentent un ensemble de molécules d'origine naturelle, renfermant du carbone, de l’hydrogène et, plus spécialement, de l’AZOTE. La plupart possèdent une activité biologique marquée qui a suscité de longue date un intérêt thérapeutique. Leur dénomination – de l'arabe al kali (qui a donné « alcali ») et du grec (forme) – fait référence à leur caractère « alcalin » ou « basique ». Ils forment un groupe hétérogène, du point de vue tant de la structure et des propriétés chimiques que des effets biologiques qu'ils manifestent.
Cet article fait suite à celui1 paru dans le numéro précédent qui traitait des multiples propriétés pharmacologiques de la propolis. Ici, nous nous concentrerons sur l’utilisation de la propolis dans le cadre des pathologies cancéreuses.
Le traitement des cancers a fait l’objet d’avancées significatives et le pronostic de nombreux cancers s’est considérablement amélioré au cours des précédentes décennies. Cependant, certains cancers demeurent réfractaires aux traitements disponibles et donnent lieu à des rechutes régulières, souvent accompagnées d’apparition de résistance aux traitements.
De nombreux oncologues sont réticents à utiliser la propolis en accompagnement des traitements anticancéreux, souvent par crainte d’interactions pharmacologiques. Malgré cette réticence, les patients restent demandeurs d’approches plus naturelles dans l’accompagnement de la maladie. Et la propolis dispose d’arguments nombreux pour postuler ce rôle : elle offre une prophylaxie anti-infectieuse, une protection d’organes affectés par les effets secondaires des traitements, et une réduction de ces effets secondaires (nausées, mucites, brûlures…). De plus, elle exerce des propriétés cytotoxiques (in vitro et in vivo) sur de nombreuses lignées cancéreuses qui donnent lieu à une recherche assez intense dans ce domaine.
Après un bref rappel de la biologie des cellules cancéreuses, nous allons successivement examiner les activités propres de la propolis sur les cellules cancéreuses, l’intérêt de sa combinaison à des protocoles de chimiothérapie, puis à des protocoles de radiothérapie avant de discuter de l’intérêt considérable de son utilisation et de son intégration dans les traitements. En effet, les cellules cancéreuses disposent de plusieurs mécanismes, souvent redondants, qui leur permettent d’échapper aux thérapeutiques : la propension invasive (métastase et angiogenèse), l’émergence de chimio-résistance, l’insensibilité aux signaux apoptotiques et environnementaux ou encore la survie de cellules souches cancéreuses après la rémission posent des défis difficiles à relever. Et paradoxalement, de nombreuses études récentes sur la propolis mettent en évidence des propriétés multiples qui obligent à réenvisager l’association synergique de propolis et des traitements anticancéreux.
« il n'y a point d'orgueil, dans un cèdre, à se reconnaître en le plus grand des arbres » … Ces arbres magnifiques n'ont conservé, en Europe moderne qu'un grand intérêt esthétique. Le premier venu en France, aurait été rapporté en France, depuis une pépinière anglaise des Kew Gardens, en 1734, par Antoine de Jussieu, médecin, auteur du Traité des vertus des plantes. En cours de voyage, le pot de terre se brisa et le précieux plant dans sa motte, termina son voyage, délicatement emmitouflé dans le chapeau du savant. Le jeune parisien d'adoption repiqué, dans l'actuel Jardin des Plantes, à proximité de l'actuel labyrinthe, est devenu « une figure parisienne », objet, durant près de trois siècles, de soins, de respect et d'admiration.