glucosinolates qui sont inactifs, mais se transforment en molécules actives appelées isothiocyanates ou essences de moutarde à la saveur piquante. Ces molécules ont un effet antibactérien démontré. Le raifort peut être combiné avec les parties aériennes de la capucine qui est connue pour sa forte activité contre diverses bactéries pathogènes pour l’homme. Les constituants de cette fleur sont aussi des glucosinolates. La combinaison des deux plantes présente une action antibactérienne plus marquée que chaque plante consommée individuellement : il s’agit probablement d’un effet de synergie. Deux plantes utiles pour contrer les pathologies hivernales et aussi pour traiter les infections des voies urinaires.
Le Dr Ariane Garber est vétérinaire, spécialisée en phyto-aromathérapie. Elle a écrit plusieurs articles pratiques dans la revue sur nos animaux de compagnie. J’ai souhaité lui poser quelques questions pouvant intéresser leurs maitres en ces temps de pandémie Covid-19 :
- Quels sont les coronavirus qui affectent nos animaux domestiques ?
- Pouvez-vous nous en dire plus sur les coronaviroses chez les animaux domestiques ?
- Existe-t-il des tests efficaces pour détecter ces différents Coronavirus ?
- Est-ce exact que les vaccins se sont avérés souvent problématiques et plusieurs ont été retirés du marché ?
- Est-ce qu’un chien peut contaminer un chat ou à chacun son virus ?
- Qu'en est-il du SARS-CoV-2 et de nos animaux domestiques ?
- En sait-on plus sur l'origine de la Covid-19 ?
- Que pensez-vous de l’abattage des visons d’élevage ?
- Questions pratiques concernant la Covid-19 et nos animaux : Est-ce que son chien ou son chat peut ramener
le virus de promenade ? - Peut-on nettoyer son chien ou son chat, en lui donnant un bain régulièrement ? - Peut-on essuyer les pattes de son chien ou son chat avec un produit désinfectant (gel hydroalcoolique ou eau de Javel) ? - Existe-t-il des plantes pour se débarrasser de ce virus ? - Peut-on utiliser des Huiles Essentielles (HE) chez les animaux contre les virus hivernaux ? - Peut-on renforcer l'immunité de son animal pour mieux lutter contre ces virus ? - Le virus SARS-Cov-2 peut-il se transmettre par les moustiques, ou par les puces ou les tiques de
notre animal de compagnie ? - Comment chien ou chat peuvent-il "ressentir" cette période de confinement, et notamment développer des troubles du comportement (léchage,…) ? - À propos des chiens renifleurs capables de
détecter la Covid-19, que faut-il en penser ?
Le miel est connu depuis des millénaires pour ses propriétés thérapeutiques. Longtemps encore utilisé au début du XXe siècle, il a été abandonné après la seconde guerre mondiale en faveur de produits plus modernes, plus
innovants.
Assurément le manque de connaissance et d’approfondissement de la matière pour son usage médical associé à la difficulté de maitriser la stabilité du miel, denrée périssable, à la difficulté à sélectionner le type de miel ad hoc
ont conduit l’industrie pharmaceutique à se désintéresser de la matière première. Un pionnier, le professeur Descottes [1, 2, 3] : depuis maintenant trente-cinq ans le CHU de Limoges l’utilise en deuxième intention avec succès pour la cicatrisation des plaies très complexes avec d’excellents résultats. Entre 1984 et 2010, plus de 3000 plaies profondes infectées ont été traitées au niveau de la paroi abdominale.
Depuis une quinzaine d’années, les recherches se multiplient dans le monde entier et s’attachent à mieux connaitre les composants du miel. Les trois propriétés antibactérienne, cicatrisante et anti-inflammatoire qui sont parfaitement mises en évidence par des études in vitro, ont conduit à réétudier les effets thérapeutiques du miel dans la cicatrisation des plaies aiguës et chroniques : complications de plaies post-opératoires, brûlures et soins
de plaies chroniques). La preuve est aujourd’hui faite que le miel crée les conditions favorables au lit de la plaie pour favoriser et accélérer le processus de cicatrisation.
Le titre est bien évidemment réducteur, car le sélénium n’est pas le seul concerné dans la prise en charge thérapeutique des troubles immunitaires, le sélénium n’est qu’un des éléments participant aux mécanismes
de la fonction immunitaire et son apport thérapeutique en est la conséquence, c’est ce que nous montrerons.
Sans rentrer dans le détail en raison de sa complexité que seuls des spécialistes hématologues ou immunologues peuvent présenter avec précision, nous aborderons de façon simple et schématique ce qu’est la fonction immunitaire, nous aborderons la méthodologie de l’étude de cette fonction en clinique quotidienne. Enfin nous aborderons les différents éléments-trace intervenant dans cette fonction.
Connue depuis les temps les plus reculés de l’humanité, la lambrusque (Vitis vinifera sylvestris, vitacées), cette liane fruitière ancêtre de la vigne cultivée (V.vinifera), pousse idéalement à mi-ombre, les pieds dans l’eau. L'homme paléolithique en aurait consommé il y a 11000 ans, d'après des études archéologiques de feuilles de vigne fossilisées et nous aurions de la vigne dans nos régions probablement depuis 2500 ans... Elle est traditionnellement cultivée sur des terrains pauvres et en plein soleil, si puissante de vie qu’elle seule peut y prospérer.
De tous temps, les êtres humains, voire, certains animaux plus ou moins évolués, ont eu recours à des remèdes naturels pour tenter de guérir leurs maux, ou, plus modestement, de les soulager. Des fouilles archéologiques pratiquées sur des lieux fréquentés par des peuples primitifs ont révélé la présence, à côté de restes alimentaires, de débris ou de graines d’espèces plus moins aromatiques, qui ne pouvaient, guère, qu’être d'intérêt thérapeutique : séneçons, armoises ou camomilles… Au cours des siècles, l’usage de plantes médicinales n'a cessé d'être préconisé et pratiqué, tant par des guérisseurs, des médecins et des apothicaires, puis des pharmaciens De nos jours, en Europe, la phytothérapie est une véritable science médicale... À la condition d'avoir acquis de solides connaissances botaniques, le profane, en goguette, peut se procurer, dans son proche environnement, un grand nombre de médicaments naturels, bases d'une certaine médecine de bien-être.
Qui parle d’immunité en ces temps de catastrophisme sanitaire où le moindre germe voyageant dans une cour d’école ou dans une rame de métro est vu comme une arme de destruction massive ? Ce virus d’origine asiatique aurait tué environ 500 000 personnes sur 6 mois en 2020, ce qui nous fait 2 800 par jour, alors que, loin des caméras, chaque 24 heures : 25 000 personnes meurent de faim [1], 13 000 d’obésité [2], 45 000 de maladie cardiovasculaire [3], 27000 de cancer [4]. Cessons ici cet inventaire morbide signe de l’indifférence du coeur ! « Béchamp avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout » [5], aurait dit Pasteur sur son lit de mort. Malheureusement, la science n’a gardé de Pasteur que ses recherches sur les germes et non cette phrase lumineuse par laquelle il reconnaît son erreur. Depuis le début du XIXe siècle, rien n’a changé dans notre mécompréhension du système immunitaire. La médecine chasse les germes comme un poisson qui tenterait d’éradiquer les vagues de la mer. Je ne parle pas, bien sûr, de l’hygiène chirurgicale qui recouvre un cas très particulier et nécessaire d’asepsie temporaire. Marc-André Selosse [6] nous démontre que notre corps a besoin des virus, des bactéries et des champignons pour vivre tout autant qu’il a besoin d’air, d’eau et de nourriture. Le succès mérité des boissons et des aliments probiotiques en général et de la lactofermentation chère à Marie-Claire Frédéric [7] en particulier montre l’importance vitale des germes de notre flore intestinale et des microorganismes qui nous entourent. Dans cette guerre culturelle qui oppose la médecine de terrain avec la théorie microbiologique comme seule cause des maladies infectieuses, nous pouvons dire que le système immunitaire est un autre nom pour « terrain » et c’est donc dans ce sens que nous allons en parler dans la suite de ce papier.
Les défenses immunitaires des enfants sont excellentes ! Pour autant, chaque parent peut constater qu’ils sont assez régulièrement malades et que l’appel du médecin ou du pédiatre est assez régulier surtout avant six ans et plus encore avant 3 ans. Ce paradoxe est aisément explicable. Les défenses immunitaires des enfants sont optimales, car ils sont des organismes jeunes et en pleine capacité biologique mais cette immunité n’est pas mature.
L’actualité de ces derniers mois favorise un regain d’intérêt pour la prévention immunitaire, domaine où excelle la phyto-aromathérapie, en association avec l’oligo-nutrithérapie et les règles hygiéno-diététiques !
Notre organisme en bonne santé est naturellement adapté pour affronter les infections. Le but de la prise en charge n’est pas tant la lutte « armée » contre les germes
pathogènes que le soutien de l’organisme dans sa capacité naturelle à se renforcer afin de ne pas laisser le microbe indésirable s’installer (il ne fera que passer). En fait, l’infection n’est souvent rien d’autre que la manifestation d’un déséquilibre sous-jacent. Voici un résumé de propositions à mettre en place.
Les haies qui fermaient nos jardins étaient composées d'arbres bien particuliers qui alliaient vertus magiques protectrices, nourriture d'appoint et vertus médicinales.