Les essais cliniques sont importants pour évaluer l’efficacité et la sécurité de ces drogues végétales en tant que traitement alternatif aux antimigraineux classiquement employés.
Notre sens de l’odorat joue un rôle essentiel dans nos interactions sociales et notre ressenti émotionnel. Cette perception repose sur l'interaction entre des molécules odorantes et une classe de protéines, appelées récepteurs olfactifs (RO). Ces récepteurs, exprimés à la surface des neurones sensoriels olfactifs, décodent une myriade d'odeurs distinctes grâce à un schéma d'activation sophistiqué. Il semblerait que l’odeur soit susceptible d’être encodée - en partie - dans les propriétés chimiques des composés perçus.
Ces dernières années, l’intérêt des ω−3 s'est accru en psychiatrie et leur rôle dans le traitement de plusieurs maladies mentales. La justification de la supplémentation par les AGPI découle de leur action principale dans la modification de la membrane synaptique [1]. Parmi les maladies psychiatriques, les ω−3 ont été testés dans le traitement de la schizophrénie, des troubles de l'humeur unipolaires et bipolaires, ainsi que d'autres troubles psychiatriques. Des études cliniques ont récemment prouvé les bénéfices des ω−3 dans la réduction de l'incidence des troubles psychiques post-COVID, ou « COVID long ». Nous étudions dans cet article l'apport des ω−3 dans ces divers troubles psychiatriques.
Le sureau noir est un petit arbre indigène fréquent dans les bois, au long des haies, près des cours d’eau jusqu’à 1500 m d’altitude. On le trouve dans presque toute la France et en Corse, sur des terres riches. Sa vitesse de croissance est inégalée, son port agréable, ses fleurs aériennes et parfumées.
Les plantes sont caractérisées par une richesse de métabolites produits, richesse d’autant plus grande que ces métabolites peuvent varier qualitativement et quantitativement en fonction des conditions environnementales dans lesquelles elles se trouvent. Dans ce contexte, les plantes invasives sont du plus grand intérêt. En effet, ces plantes, introduites volontairement ou de façon fortuite par l’Homme, dans un nouveau territoire, sont capables de survivre, de se reproduire et de proliférer dans ce nouvel environnement en adaptant notamment leur production de métabolites. Ces plantes invasives constituent donc un réservoir intéressant de molécules actives. Cet article abordera les impacts négatifs engendrés par la présence de ces plantes invasives, mais aussi leur potentiel de valorisation.
La deuxième partie de l'article, revue de la littérature concernant cinq exemples de plantes invasives largement établies en France métropolitaine, sera publiée dans le prochain numéro 138.