Il est clair cependant que cette thérapeutique nécessite une bonne connaissance des huiles essentielles et de leurs précautions d’emploi !
Les pathologies ORL du jeune enfant sont très fréquentes dès leur arrivée en crèche. Toutefois, dans 60 % des cas, il s’agit de pathologies bénignes : rhinites aiguës ou, plus souvent chroniques chez l’enfant et rhinopharyngites ; ces dernières étant traitées malheureusement encore trop souvent par des antibiotiques (or, les antibiotiques n’ont pas d’AMM dans les rhino-pharyngites de l’enfant). Ces pathologies peuvent être évitées grâce à un traitement préventif phyto-aromathérapique mis en place en septembre dès la rentrée scolaire chez des enfants présentant un terrain chroniquement infectable qui auront une diminution de leur immunité avec une utilisation permanente de ses réserves de défense ouvrant la voie au développement des virus et des bactéries.
Elon Musk, le patron de Tesla et de Space X, a pour objectif à moyen terme de développer des composants électroniques destinés à être implantés directement dans le cerveau afin de développer certaines fonctions cognitives comme la mémoire ou le connecter à des structures d’intelligence artificielle. Essayons pour notre part de privilégier les solutions naturelles que chacun pourra intégrer à ses règles de vie habituelles pour conserver le plus longtemps possible l’essentiel de ses capacités cérébrales.
Les NVPO sont encore imparfaitement prises en charge par le corps médical et posent des problèmes en termes de risque de complication et d’inconfort pour le patient. Même si plusieurs médicaments antiémétiques sont disponibles, la physiopathologie complexe des NVPO explique au moins en partie leur efficacité partielle. La prise en charge optimale ne peut s’inscrire que dans une approche multimodale qui est d’autant plus importante à l’ère du développement de l’ambulatoire. Elle devrait ainsi inclure la stimulation du point P6 et le gingembre per os qui ont tous les deux démontrés leur efficacité. La place de l’aromathérapie devrait être idéalement confirmée par des études de bonne qualité méthodologique même si les données actuelles semblent confirmer qu’elle est un complément antiémétique pertinent, bien accepté par les patients.
Cet article aurait aussi pu être intitulé « Tout savoir sur les plantes pour mieux vieillir » ou encore « sur les plantes pour rester jeune plus longtemps ». Mais le terme anti-aging utilisé depuis assez longtemps aux États-Unis est devenu anti-âge en français. Il exprime bien l’aspiration de l’homme stressé de notre époque qui est de rester en bonne santé et en forme en vieillissant. L’homme cherche aussi à augmenter sa longévité et pour ce faire, il fait appel de plus en plus aux plantes et aux produits naturels pour la prévention et le traitement des maladies. Parmi ces dernières, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les affections cardiovasculaires et le cancer sont au premier plan et font peur. Pour conserver les fonctions cognitives (l’attention, la concentration, la mémoire, le sens de l’orientation) et prévenir la maladie d’Alzheimer, il faut consommer régulièrement des fruits riches en antioxydants comme la myrtille, le cassis, l’aronia, le goji ou encore la fraise. La myrtille améliore la mémoire et la circulation sanguine. Le cassis soulage les douleurs rhumatismales et articulaires et, tout comme la myrtille, améliore la circulation sanguine. Enfin, l’aronia est un immunostimulant pour la prévention des refroidissements. Ce fruit est indiqué pour la prévention des cancers et des maladies cardiovasculaires car il abaisse le taux de cholestérol. Ces trois fruits constituent une « arme » anti-âge efficace car ils agissent sur différents facteurs du vieillissement.
Le regain d’intérêt pour la phytothérapie concerne également les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales, pathologies qui présentent des symptômes au quotidien contraignants. Une enquête auprès de 118 patients atteints de MICI a été réalisée pour évaluer l’utilisation des plantes, huiles essentielles et produits naturels chez ces patients. Elle a mis en évidence que 74 % de ces patients emploient des produits autres que leur traitement médicamenteux et près de 47 % d’entre eux ont recours à des plantes ou produits à base de plantes.
Aujourd’hui, on peut analyser les gènes présents dans les bactéries d’un échantillon de selles pour connaître la composition de son microbiote intestinal. L’analyse du microbiote intestinal pourrait devenir un outil très utile
pour les professionnels de santé dans leur accompagnement auprès de leur patientèle.
Originaire d’Inde, le gingembre, Zingiber officinale, de la famille des Zingiberaceae dont on utilise le rhizome, est bien connu en cuisine, en médecine traditionnelle mais aussi pour ses applications en tant que complément alimentaire.
Frais ou séché, le rhizome de gingembre réputé pour son goût épicé, possède des propriétés thérapeutiques de plus en plus étudiées ; c’est pourquoi on le retrouve dans de nombreux compléments alimentaires avec des formes galéniques et des dosage variables ; il est vrai qu’il attire des millions d’adeptes en Asie mais aussi et de plus en plus dans nos régions ; c’est pourquoi trois millions de tonnes de gingembre sont produites dans le monde !
Le gingembre que l’on vend sur les marchés est le rhizome d’une herbe tropicale de 1m à 1 m 50 de haut, (Zingiber officinale, Zingiberaceae), qui ressemble à un roseau. Ses fleurs jaunes, en courts épis, présentent une lèvre rouge remarquable. Nous n’en connaissons en Europe que le rhizome. Originaire de l’Inde et de la Malaisie, le gingembre est maintenant cultivé dans tout le sud-est asiatique et en Afrique, au Nigeria.
L’ANSES a évalué le risque lié à une certaine teneur en coumarine en particulier dans les compléments alimentaires. Ces composés odorants et naturels présents dans certaines plantes alimentaires (comme la cannelle par exemple) sont couramment consommées dans l’alimentation ; vous utilisez donc des coumarines en cuisine !
Cependant consommée à fortes doses, la coumarine peut provoquer des atteintes hépatiques ; c’est pourquoi, afin d’éviter un dépassement de la dose journalière tolérable ou DJT, fixée par l’EFSA l’agence recommande que l’apport de coumarine dans les compléments alimentaires soit inférieur à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg ; de plus l’agence déconseille la consommation d’aliments riches en cannelle (patisseries, laitages, compotes…) et de compléments alimentaires contenant de la coumarine par les personnes atteintes ou ayant des antécédents de maladies du foie.