Une remarque préliminaire : les pathologies fonctionnelles représentent une proportion importante des problèmes médicaux rencontrés en médecine de ville. Elles peuvent être invalidantes, et générer d’autres problèmes de santé, tels que dépression, troubles du sommeil, avec des répercussions socio-familiales. Une erreur courante est de les considérer comme des maladies exclusivement psychosomatiques, même si cette dimension ne peut pas être négligée. L’approche dite « de terrain » est particulièrement pertinente, car elle recherche de quelle manière on peut expliquer le trouble et sa physiopathologie, et le corriger par des remèdes de régulation individualisés. Néanmoins, nous avons parfois à traiter, bien que plus rarement, des pathologies chroniques établies. Parmi celles-ci, des maladies auto-immunes. La réussite dans ces cas est souvent l’un des facteurs qui contribueront à la renommée du praticien et à l’étendue de sa patientèle. Pour autant, afin d’éviter que ce résultat favorable ne reste qu’anecdotique, et bien sûr dans un souci de reproductibilité, il est nécessaire d’en rechercher les raisons et les modes d’action. Cette observation d’une hyperthyroïdie auto-immune en est une illustration.
Il est évident que le changement climatique, en l’absence d’efforts importants pour le limiter aura des effets négatifs profonds sur l’humanité et les autres espèces, affectant de nombreux aspects de la vie [1] et notamment les plantes médicinales qui représentent la Materia medica de 70 à 95 % des personnes dans les pays en voie de développement et en augmentation constante dans les pays riches. En tant que phytothérapeutes, il est essentiel de prêter attention aux effets du changement climatique sur notre ressource que sont les plantes médicinales.