Nous décrivons dans cet article comment l’usage amplement documenté des solanacées à des fins médicinales ou enthéogènes dans cette région du monde et ce depuis la préhistoire.
De plus les liens de cette espèce avec l’histoire de la sorcellerie en Europe, et les récentes découvertes suite à l’analyse de cheveux datant de l’âge de Bronze, tendent à démontrer l’utilisation de différentes solanacées dans des rituels chamaniques en Europe préhistorique.
Ceci semble confirmer notre hypothèse d’une représentation de belladone dans la grotte de El Castillo avec une potentielle datation au Magdalénien inférieur, soit 17_000/15_000 ans avant notre ère.
Les phyto-estrogènes sont des substances naturelles de la famille des polyphénols qui présentent une activité estrogénique à doses alimentaires. Cette propriété est liée à leur ressemblance structurale avec l’estradiol. Mais certaines isoflavones qui constituent une sous-famille de phyto-estrogènes présentent aussi des similitudes avec les hormones thyroïdiennes notamment avec la triiodothyronine (T3). Cette dernière est la forme active des hormones thyroïdiennes qui agit directement sur les récepteurs des hormones thyroïdiennes. La conséquence de cette ressemblance se matérialise par des effets goitrigènes chez les animaux mais aussi chez les humains qui n’ont pas accès à une alimentation diversifiée, qui sont en carence iodée ou qui sont atteint de maladies auto-immunes ciblant la thyroïde. Ici, après quelques rappels sur le fonctionnement thyroïdien, sont présentés les données mécanistiques, pré-cliniques et cliniques montrant les effets des isoflavones estrogéniques sur la fonction thyroïdienne. A ce jour la source majeure de ces substances actives est le soja, mais des solutions existent pour éliminer ces composés et profiter ainsi des qualités nutritionnelles de cette légumineuse hors du commun.
Les éléments d’une médecine audio-olfactive sont repérables dès l’Antiquité. Selon le grand poète grec Pindare, Asclépios, dont les Romains firent Esculape, soignait par les paroles et les plantes aromatiques, alternant « douces incantations » et potions salutaires confectionnées avec les fameuses « herbes d’Asclépios »1. Traitements par les arômes et par les sons ont investi des domaines parfois différents, parfois concurrents et, plus rarement, ont fait l’objet d’une prescription conjointe. Même si leur utilisation est passée par des périodes d’oubli, elle connaît aujourd’hui un renouveau flagrant, conforté par la mise en évidence entre l’audition et l’olfaction de relations neurales qui ouvrent des perspectives nouvelles.
L’aconit, une plante aussi belle que mortelle ! Plante toxique par excellence, l’aconit appartient au genre Aconitum qui dérive du terme grec « akoniton » la plante vénéneuse. Plante vivace de la famille des Renonculacées, les espèces sont finalement nombreuses. L’aconit est pluriel. L’une des plus belles est probablement l’aconit de Carmichael, Aconitum carmichaelii. Il arbore de magnifiques fleurs au port majestueux d’un bleu violacé profond dont la forme typique lui vaut le nom de casque de Jupiter, le dieu des dieux, une dénomination qui en dit déjà long sur la puissance de cette plante magnifique.
Dans la matière médicale homéopathique, on retrouve plusieurs Aconits :
- Aconit ferox (Aconit féroce) ;
- Aconit lycoctonum (Aconit tue loup) ;
- Aconitum napellus (Aconit napel) ;
ou simplement l’alcaloïde :
- Aconitinum (Aconitine).
Cependant, en pharmacie et en prescription médicale homéopathique, vous ne retrouverez que : Aconit ou Aconitum napellus, c’est pour cette raison que nous n’étudierons ici qu’Aconit.
Comme enfant et jeune adulte aveugle, j’ai été privé de l’accès à une connaissance sérieuse des plantes et de la botanique, malgré mon constant intérêt pour ce sujet.
L’aconit, une plante aussi belle que mortelle ! Plante toxique par excellence, l’aconit appartient au genre Aconitum qui dérive du terme grec « akoniton » la plante vénéneuse. Plante vivace de la famille des Renonculacées, les espèces sont finalement nombreuses. L’aconit est pluriel. L’une des plus belles est probablement l’aconit de Carmichael, Aconitum carmichaelii. Il arbore de magnifiques fleurs au port majestueux d’un bleu violacé profond dont la forme typique lui vaut le nom de casque de Jupiter, le dieu des dieux, une dénomination qui en dit déjà long sur la puissance de cette plante magnifique.
La terre se réchauffe et menace la survie de notre civilisation. Afin de ne pas céder à la panique, voici une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour faire évoluer notre métier de soignant en faisant une plus large place aux plantes médicinales et à une production de soin prenant son ancrage dans la proximité des patients et leurs lieux de vie. Il en va de notre avenir et de l’espoir que nous devons aux jeunes générations.