Plantes et pathologies thyroïdiennes À propos d’un cas clinique d’hyperthyroïdie auto-immune (maladie de Graves-Basedow)

La phyto-aromathérapie gratifie souvent ses praticiens de résultats thérapeutiques favorables. Certains de ces succès peuvent sembler déroutants, même pour des professionnels aguerris et expérimentés (mais jamais blasés…). Il est important alors de chercher une justification scientifique, en explorant la bibliographie disponible pour y découvrir d’éventuels éléments convergents d’explication et de compréhension des mécanismes physiopathologiques. Ceci en vue de partager nos observations cliniques avec nos pairs. Au cours de ma carrière, j’ai eu l’occasion de traiter, avec succès, des patients porteurs de troubles thyroïdiens d’origine « fonctionnelle », en particulier d’hyperthyroïdie frustre, subclinique. Le plus souvent, on retrouve ces hyperthyroïdies en lien avec des situations de stress chronique, ou apparaissant lors de changements physiologiques importants, comme la péri-ménopause. Rien de surprenant, les pathologies fonctionnelles représentent le pain quotidien des médecins phyto-aromathérapeutes et de toutes les pratiques de médecines « de terrain ». Ces méthodes holistiques sont actuellement valorisées dans une approche moderne de type « intégrative », associant diverses disciplines dans un objectif de mieux-être du patient.
Une remarque préliminaire : les pathologies fonctionnelles représentent une proportion importante des problèmes médicaux rencontrés en médecine de ville. Elles peuvent être invalidantes, et générer d’autres problèmes de santé, tels que dépression, troubles du sommeil, avec des répercussions socio-familiales. Une erreur courante est de les considérer comme des maladies exclusivement psychosomatiques, même si cette dimension ne peut pas être négligée. L’approche dite « de terrain » est particulièrement pertinente, car elle recherche de quelle manière on peut expliquer le trouble et sa physiopathologie, et le corriger par des remèdes de régulation individualisés. Néanmoins, nous avons parfois à traiter, bien que plus rarement, des pathologies chroniques établies. Parmi celles-ci, des maladies auto-immunes. La réussite dans ces cas est souvent l’un des facteurs qui contribueront à la renommée du praticien et à l’étendue de sa patientèle. Pour autant, afin d’éviter que ce résultat favorable ne reste qu’anecdotique, et bien sûr dans un souci de reproductibilité, il est nécessaire d’en rechercher les raisons et les modes d’action. Cette observation d’une hyperthyroïdie auto-immune en est une illustration.

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