innovants.
Assurément le manque de connaissance et d’approfondissement de la matière pour son usage médical associé à la difficulté de maitriser la stabilité du miel, denrée périssable, à la difficulté à sélectionner le type de miel ad hoc
ont conduit l’industrie pharmaceutique à se désintéresser de la matière première. Un pionnier, le professeur Descottes [1, 2, 3] : depuis maintenant trente-cinq ans le CHU de Limoges l’utilise en deuxième intention avec succès pour la cicatrisation des plaies très complexes avec d’excellents résultats. Entre 1984 et 2010, plus de 3000 plaies profondes infectées ont été traitées au niveau de la paroi abdominale.
Depuis une quinzaine d’années, les recherches se multiplient dans le monde entier et s’attachent à mieux connaitre les composants du miel. Les trois propriétés antibactérienne, cicatrisante et anti-inflammatoire qui sont parfaitement mises en évidence par des études in vitro, ont conduit à réétudier les effets thérapeutiques du miel dans la cicatrisation des plaies aiguës et chroniques : complications de plaies post-opératoires, brûlures et soins
de plaies chroniques). La preuve est aujourd’hui faite que le miel crée les conditions favorables au lit de la plaie pour favoriser et accélérer le processus de cicatrisation.
Le titre est bien évidemment réducteur, car le sélénium n’est pas le seul concerné dans la prise en charge thérapeutique des troubles immunitaires, le sélénium n’est qu’un des éléments participant aux mécanismes
de la fonction immunitaire et son apport thérapeutique en est la conséquence, c’est ce que nous montrerons.
Sans rentrer dans le détail en raison de sa complexité que seuls des spécialistes hématologues ou immunologues peuvent présenter avec précision, nous aborderons de façon simple et schématique ce qu’est la fonction immunitaire, nous aborderons la méthodologie de l’étude de cette fonction en clinique quotidienne. Enfin nous aborderons les différents éléments-trace intervenant dans cette fonction.
Connue depuis les temps les plus reculés de l’humanité, la lambrusque (Vitis vinifera sylvestris, vitacées), cette liane fruitière ancêtre de la vigne cultivée (V.vinifera), pousse idéalement à mi-ombre, les pieds dans l’eau. L'homme paléolithique en aurait consommé il y a 11000 ans, d'après des études archéologiques de feuilles de vigne fossilisées et nous aurions de la vigne dans nos régions probablement depuis 2500 ans... Elle est traditionnellement cultivée sur des terrains pauvres et en plein soleil, si puissante de vie qu’elle seule peut y prospérer.
De tous temps, les êtres humains, voire, certains animaux plus ou moins évolués, ont eu recours à des remèdes naturels pour tenter de guérir leurs maux, ou, plus modestement, de les soulager. Des fouilles archéologiques pratiquées sur des lieux fréquentés par des peuples primitifs ont révélé la présence, à côté de restes alimentaires, de débris ou de graines d’espèces plus moins aromatiques, qui ne pouvaient, guère, qu’être d'intérêt thérapeutique : séneçons, armoises ou camomilles… Au cours des siècles, l’usage de plantes médicinales n'a cessé d'être préconisé et pratiqué, tant par des guérisseurs, des médecins et des apothicaires, puis des pharmaciens De nos jours, en Europe, la phytothérapie est une véritable science médicale... À la condition d'avoir acquis de solides connaissances botaniques, le profane, en goguette, peut se procurer, dans son proche environnement, un grand nombre de médicaments naturels, bases d'une certaine médecine de bien-être.
Qui parle d’immunité en ces temps de catastrophisme sanitaire où le moindre germe voyageant dans une cour d’école ou dans une rame de métro est vu comme une arme de destruction massive ? Ce virus d’origine asiatique aurait tué environ 500 000 personnes sur 6 mois en 2020, ce qui nous fait 2 800 par jour, alors que, loin des caméras, chaque 24 heures : 25 000 personnes meurent de faim [1], 13 000 d’obésité [2], 45 000 de maladie cardiovasculaire [3], 27000 de cancer [4]. Cessons ici cet inventaire morbide signe de l’indifférence du coeur ! « Béchamp avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout » [5], aurait dit Pasteur sur son lit de mort. Malheureusement, la science n’a gardé de Pasteur que ses recherches sur les germes et non cette phrase lumineuse par laquelle il reconnaît son erreur. Depuis le début du XIXe siècle, rien n’a changé dans notre mécompréhension du système immunitaire. La médecine chasse les germes comme un poisson qui tenterait d’éradiquer les vagues de la mer. Je ne parle pas, bien sûr, de l’hygiène chirurgicale qui recouvre un cas très particulier et nécessaire d’asepsie temporaire. Marc-André Selosse [6] nous démontre que notre corps a besoin des virus, des bactéries et des champignons pour vivre tout autant qu’il a besoin d’air, d’eau et de nourriture. Le succès mérité des boissons et des aliments probiotiques en général et de la lactofermentation chère à Marie-Claire Frédéric [7] en particulier montre l’importance vitale des germes de notre flore intestinale et des microorganismes qui nous entourent. Dans cette guerre culturelle qui oppose la médecine de terrain avec la théorie microbiologique comme seule cause des maladies infectieuses, nous pouvons dire que le système immunitaire est un autre nom pour « terrain » et c’est donc dans ce sens que nous allons en parler dans la suite de ce papier.
Les défenses immunitaires des enfants sont excellentes ! Pour autant, chaque parent peut constater qu’ils sont assez régulièrement malades et que l’appel du médecin ou du pédiatre est assez régulier surtout avant six ans et plus encore avant 3 ans. Ce paradoxe est aisément explicable. Les défenses immunitaires des enfants sont optimales, car ils sont des organismes jeunes et en pleine capacité biologique mais cette immunité n’est pas mature.
L’actualité de ces derniers mois favorise un regain d’intérêt pour la prévention immunitaire, domaine où excelle la phyto-aromathérapie, en association avec l’oligo-nutrithérapie et les règles hygiéno-diététiques !
Notre organisme en bonne santé est naturellement adapté pour affronter les infections. Le but de la prise en charge n’est pas tant la lutte « armée » contre les germes
pathogènes que le soutien de l’organisme dans sa capacité naturelle à se renforcer afin de ne pas laisser le microbe indésirable s’installer (il ne fera que passer). En fait, l’infection n’est souvent rien d’autre que la manifestation d’un déséquilibre sous-jacent. Voici un résumé de propositions à mettre en place.
Les haies qui fermaient nos jardins étaient composées d'arbres bien particuliers qui alliaient vertus magiques protectrices, nourriture d'appoint et vertus médicinales.
Nous rapportons et discutons l’intérêt, face à l’épidémie en cours de la Covid-19, d’une supplémentation en propolis brune de peuplier titrée en polyphénol à travers une observation rétrospective de terrain d’individus du 3e âge vivant en résidence. La propolis ne réduit pas le risque létal mais semble globalement favoriser des formes cliniques asymptomatiques ou l’absence de contamination à la Covid-19 (p < 0,05). La propolis semble diminuer l’inflammation induite par la Covid-19 et stimuler également le système immunitaire. Les polyphénols apparaissent susceptibles de jouer un rôle essentiel dans l’immuno-modulation et les actions anti-inflammatoires et antivirales de la propolis. Cela conforte l’intérêt d’une propolis caractérisée sur le plan botanique et titrée en polyphénol pour une action efficace.
Le Coronavirus, le Sars-CoV-2, semble provoquer des signes communs à l’atteinte virale, mais varie d’intensité en fonction de l’âge, des affections du sujet : diabétiques, obèses, hypertendus… qui semblent être plus vulnérables et plus sensibles. Les homéopathes s’intéressent non seulement à la pathologie virale, mais également au comportement du sujet devant cette épidémie. La polémique augmente en fonction des traitements et des hypothèses de mutation, d’apparition… Les choix thérapeutiques, les préventions et l’association ou non antiviraux et d’antibiotiques… que nous n’aborderons pas. La pandémie, nécessite des règles décrites par
l’OMS.
Nous aborderons les associations homéopathiques aux traitements officiels.