contribué à un fort déclin associé à une image négative des plantes médicinales par l’ensemble du corps médical, qui persiste chez certains. C’est en grande partie le manque de données rationnelles qui est mis en avant par les principaux détracteurs de la phytothérapie et des médecines traditionnelles au sens large.
Depuis sa parution en 2001, La Phytothérapie Européenne nous accompagne et ouvre la voie sur les différents aspects de la phytothérapie qu’elle nous fait découvrir au sein d’articles provenant d’horizons aussi variés que passionnants. Cette grande ouverture d’esprit me semble capitale pour faire évoluer nos propres pratiques thérapeutiques pour le plus grand bienfait de nous-même, des patients (ou clients) et de la planète !
Une thérapie ou thérapeutique, par définition, est « la partie de la médecine qui étudie et met en application les moyens propres à guérir et à soulager les malades ». Pour atteindre ce but le phytothérapeute a recours aux plantes et à leurs principes actifs. Il peut prolonger la vie de ses patients en éradiquant telle ou telle maladie. Il les soulage, par exemple, en atténuant ou en supprimant leurs douleurs physiques ou morales. Les deux objectifs peuvent d’ailleurs être visés de front. À quoi sert la longévité si la sérénité n’est pas assurée ?