La mort ne s’apprivoise pas, elle se vit, elle se sent, elle nous accompagne depuis notre naissance. Son crépuscule nous envahit un jour pour nous permettre peut-être de renaître dans un ailleurs. Les traditions de l’humanité ne parlent jamais de fin mais d’un passage vers autre chose. Parler de plantes, c’est s’inscrire dans ces traditions. Je ne sais pas s’il existe quelque chose après la mort mais bien des plantes peuvent rendre ce crépuscule plus doux et nous donner l’illusion d’apprivoiser la nuit.
Lorsque le soleil commence à décliner, que son éclat diminue, que les couleurs sont moins vives et que la chaleur s’échappe de l’air, l’appréhension de la nuit apparaît. « Docteur, vous croyez que je vais mourir bientôt ? »
La demande est insistante, nimbée de peur. Dans ma tête je suis bien loin de la nuit. Le diagnostic de cancer vient juste d’être posé. La tumeur est petite et même si elle semble agressive, mes pensées se focalisent sur son traitement.
Et pourtant, à cet instant, la question n’est pas celle du traitement mais de la mort. Que va-t-il se passer ? Quelles souffrances vais-je subir ? « Docteur, vous allez bien pouvoir faire quelque chose pour moi ! »
Ce n’est plus une question, c’est une injonction. Je vais devoir une nouvelle fois essayer d’apprivoiser la mort. Pour cela il me faut identifier, comprendre les besoins de mon ou ma patiente, les explicites, les implicites, les douleurs du corps, les vagues à l’âme, les besoins de l’esprit.
La ligne bleue des Vosges elle protège de la chaleur tout en brûlant…
Les jeunes pousses colorées des plantes où la couleur protège de tout !
Au sein de la vaste famille des solanacées, trois genres indigènes sont connus de vieille date, des botanistes : Atropa, comprenant la très célèbre belladone, Datura incluant les stramoines ou pommes épineuses et Hyoscyamus représenté en bassin méditerranéen par plusieurs espèces de jusquiames.
Ces plantes partagent, entre elles, des propriétés communes et tout d'abord, une grande toxicité due à la présence d'alcaloïdes à noyau tropane, poisons du système nerveux.
Bien que l’émergence de la Covid-19 en Chine n’ait pas été clairement élucidée, l’hypothèse d’une origine animale reste la plus probable. Elle est étayée par la présence de la chauve-souris fer à cheval suspectée d’être le progéniteur du SARS-CoV-2. Des cas sporadiques ont d’abord été rapportés chez des animaux de compagnie (chiens et chats) contaminés par leurs propriétaires, puis des grands félins et des gorilles contaminés dans des zoos par leurs soigneurs. La transmission la plus importante de l’Homme à l’animal a eu lieu dans les élevages de visons, surtout aux Pays-Bas et au Danemark, nécessitant l’euthanasie de plusieurs millions d’animaux, les visons ayant, à leur tour, contaminé des hommes et des chats errants. L’étude des transmissions naturelles ou expérimentales du SARS-CoV-2 a permis d’identifier les espèces animales les plus réceptives. L’évaluation épidémiologique du risque que présente l’apparition du SARS-CoV-2 chez ces espèces sensibles est une priorité de santé publique.
Le Larousse définit l’immunité comme l’ensemble des mécanismes de défense d'un organisme contre les éléments étrangers à cet organisme. Ce système englobe des éléments très éloignés, allant des cellules de la surface cutanée aux organes lymphoïdes les plus profonds, les limites de ce système de défense les plus exposées vis-à-vis de l’extérieur étant la peau et les muqueuses associées a leurs liquides spécifiques : sueur, larmes, sécrétions nasales et digestives. L’objectif principal : se protéger des bactéries, des virus, des parasites qui nous veulent souvent du mal.
Comme le chanvre, Le cannabidiol (CBD), fait la une de l’actualité dans un contexte singulier, entre l’expérimentation médicale du cannabis thérapeutique et la multiplication des points de vente de CBD, entre la possibilité de cultiver des variétés de chanvre sans tétrahydrocannabinol (< 0,2 % THC) et la décision de la Cour de Justice Européenne par laquelle la France ne peut s’opposer à la commercialisation des produits pour e-cigarettes à base de CBD. Outre les graines, les protéines, l’huile de chanvre, l’huile essentielle et les sommités, c’est l’engouement autour des huiles de CBD avec des teneurs souvent de l’ordre de 5 a 10 % mais parfois davantage jusqu’a 20 et même 40 %. Au-delà de l’usage médicinal ou alimentaire c’est l’argument « bien-être » qui est mis en avant.
L’incidence des cancers dans la population mondiale ne cesse d’augmenter : les cancers représentent la deuxième cause de décès dans le monde (près d’un décès sur six). Un tiers des décès par cancer sont dus a 5 principaux facteurs de risque comportementaux et alimentaires : un indice élevé de masse corporelle, une faible consommation de fruits et légumes, le manque d’exercice physique, le tabagisme et la consommation d’alcool. La chémoprévention vise à réduire l’incidence du cancer par des interventions alimentaires ciblées. De nombreux polyphénols présents dans l’alimentation, en plus de leurs multiples activités pharmacologiques, sont susceptibles de moduler l’expression des gènes qui régulent le cycle cellulaire. Par conséquent, ils sont des candidats naturels pour une stratégie chémopréventive du cancer : leur consommation quotidienne affecte la régulation épigénétique de gènes liés au cancer. D’où la possibilité d’agir préventivement sur le développement tumoral et de bloquer les conséquences invasives de ce développement, avec des produits naturels issus de l’alimentation.
Aujourd’hui, les protocoles de traitement du cancer sont de plus en plus nombreux, complexes et efficaces, mais au prix d’effets secondaires plus nombreux également. Un accompagnement du patient au cours de ces traitements, mais aussi au décours1 de ceux-ci paraît indispensable pour l’aider à mieux traverser cette épreuve, mais aussi éviter une interruption du traitement a cause de ses effets indésirables.
On en a d’ailleurs fait une spécialité à part entière : “les Soins de Support”.
Le zinc fait partie des oligoéléments essentiels les plus abondants dans le corps humain ; il intervient dans un large domaine de la physiologie et des processus de régulation avec 4 axes principaux : régulation des gènes, sécrétion de l’insuline, dermatologie (acné juvénile, dermite microbienne, hyperkératose, cicatrisation) vision, et immunité.
Le recours aux médecines complémentaires est une pratique fréquente chez les patients atteints de cancer. Les médecines complémentaires et alternatives (MCA) regroupent des pratiques médicales, soins ou produits, qui ne font pas partie de la médecine conventionnelle. Parmi ces MCA, les approches de type « produits naturels », (tels que la phytothérapie, les compléments alimentaires…) exposent les patients a des risques de toxicités, d’interactions avec les traitements conventionnels ou de refus des traitements conventionnels. Au contraire, d’autres MCA (tels que le yoga, la méditation ou l’acupuncture) ont prouvé une efficacité dans l’amélioration de la qualité de vie des patients et peuvent être associés aux traitements conventionnels dans le cadre de la médecine intégrative, incluant traitements conventionnels et traitements complémentaires. Une approche innovante a été mise en place à l’hôpital Cochin avec des entretiens pharmaceutiques dédiés pour détecter les risques d’interactions médicaments-MCA et des consultations de médecine intégrative pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer.