appliquée chez l’enfant en bas âge. Un des autres points fort des huiles essentielles est sans doute leurs effets sur le système nerveux central. Les huiles comme la lavande, la mandarine, le néroli, la rose ou le petitgrain
bergamote aux effets calmants, anxiolytiques, remontant l’humeur etc. sont indiquées également en pédiatrie. Souvent aux odeurs plaisantes ces huiles sont généralement appréciées par les enfants.
Une attention particulière doit être portée à la forme galénique, qui doit permettre d’amener de façon optimale l’huile essentielle à sonlieu d'action, ainsi qu’aux molécules comme les cétones ou les phénols, qui peuvent être problématiques lors d’une utilisation pédiatrique.
Inévitable ou presque à l’adolescence, l’acné juvénile est un véritable problème que connaissent la plupart des jeunes! Elle modifie l’image corporelle des individus à un des moments clés de la vie car elle atteint aussi le visage ! La prise en charge thérapeutique et psychologique s’avère donc souvent nécessaire.
Mais ce problème de peau peut resurgir à tout moment et parfois à un âge plus tardif…
Inévitable ou presque à l’adolescence, l’acné juvénile est un véritable problème que connaissent la plupart des jeunes! Elle modifie l’image corporelle des individus à un des moments clés de la vie car elle atteint aussi le visage ! La prise en charge thérapeutique et psychologique s’avère donc souvent nécessaire.
Mais ce problème de peau peut resurgir à tout moment et parfois à un âge plus tardif…
De nombreux jeunes feront l’expérience de symptômes anxio-dépressifs et de troubles du sommeil durant l’adolescence. Dans le but de réduire leur impact sur le fonctionnement, notamment l’insertion scolaire et professionnelle, il est parfois nécessaire pour le praticien d’introduire un traitement médicamenteux. La prescription de plantes pourrait être une bonne alternative à la celle de benzodiazépines ainsi que de SSRI, notamment dans le but de réduire les effets secondaires et le risque d’accoutumance de ces molécules. Les phytomédicaments peuvent aussi faire sens auprès d’adolescents consommateurs de cannabis et d’autres substances, qui utilisent leur consommation en automédication et qui sont réfractaires à une médication jugée trop
« chimique ». La Valériane, en association à d’autres plantes ou en mono-préparation, l’eschscholtzia ainsi que le millepertuis, semblent particulièrement intéressantes dans le traitement des troubles du sommeil et les symptômes anxieux et dépressifs légers à modérés. L’introduction d’un tel traitement reste cependant un enjeu complexe : ces prescriptions sont parfois off label ou mal connues des praticiens et les adolescents sont souvent peu compliants aux traitements proposés.
Les huiles essentielles prouvent depuis quelques années leur efficacité sur de nombreux germes seules ou en association avec l’allopathie, comme les staphylocoques par exemple mais aussi plus généralement dans la diminution de l’antibiorésistance bactérienne. Pour cela il est important de bien connaître ces huiles essentielles et de les choisir rigoureusement pour garantir des combinaisons efficaces et non délétères.
La découverte des antibiotiques est probablement l’une des avancées les plus importantes en thérapeutique. Son apogée a été de relative courte durée avec l’arrivée des résistances. L’antibiorésistance n’est pour autant pas un phénomène nouveau : elle va de pair avec l’antibiosensibilité car chaque génération d’antibiotiques a vu émerger des résistances :
• les premières résistances à la pénicilline arrivent au début des années 1940,
• les bactéries multi-résistantes ou BMR apparaissent dans les années 1970,
• les bactéries hautement résistantes aux antibiotiques émergentes (BHRe) sont apparues depuis le début des années 2000. Le traitement des infections bactériennes peut alors devenir problématique et la recherche de nouvelles molécules antibiotiques est une nécessité. Toutes les pistes doivent être considérées, en particulier les huiles essentielles qui ont, pour certaines, des propriétés antibactériennes bien établies.