Oligoéléments & Vitamines, qu’est-ce qu’on retient de la pandémie du Covid-19 ?
  • N° 131 Novembre-Décembre 2022
  • Dr Jed Ben Jdidia Médecin – Directeur Médical dans un laboratoire spécialisé dans la phytothérapie & l’industrie des compléments alimentaires - Mornag, Tunisie - mail : j.benjdidia@gmail.com

Au début de la pandémie du COVID-19, lorsque la maladie émergente n’était pas assez connue par les scientifiques, les moyens thérapeutiques étaient les mêmes que ceux indiqués dans la pathologie virale saisonnière du rhume ou de la grippe. L’enjeu vital était assez engagé, la contagion assez forte et plusieurs tableaux cliniques atypiques prédisaient une virulence assez sérieuse, particulièrement pour les sujets à risque et ceux qui avaient un était immunitaire précaire. À cette époque, le protocole thérapeutique se basait essentiellement sur la prévention à travers la protection individuelle et collective. Les populations recherchaient des moyens pour augmenter leurs défenses immunitaires en attendant la découverte d’une thérapie efficace, en l’occurrence la vaccination. La nutrition était au centre de ces recherches. Plusieurs milliers d’études ont été publiées sur ce volet, des conclusions assez pertinentes ont permis de mettre en place des recommandations sur la prise en charge préventive et curative de la maladie virale, particulièrement pour la vitamine D, la vitamine C et le zinc. Les prévalences de leurs carences sont assez répandues et varient d’une population à une autre. Ces essais recommandent fortement la mise en place d’une stratégie de supplémentation, à l’image des pays nordiques qui l’avaient entamée avant même la pandémie du COVID-19. Ces pays ont bien géré la maladie virale alors que plusieurs autres pays, dans lesquels les carences vitaminiques étaient très fréquentes, ont été gravement touchés.

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