Le zinc chez la personne âgée, un élément capital du bien vieillir

Le zinc est le second oligo-élément le plus présent dans l’organisme. Responsable de plus de 300 réactions biochimiques, il joue un rôle majeur en tant que cofacteur enzymatique. Souvent présenté dans la famille des substances antioxydants, son rôle est en fait indirect car il active la fameuse SOD : superoxyde dismutase. La SOD est un des généraux de nos défenses antioxydantes qui nous protège contre les espèces réactives de l’oxygène (ROS) dont nous subissons les assauts quotidiens. Le stress oxydatif est d’ailleurs largement impliqué dans le phénomène de senescence, une raison supplémentaire de penser au zinc si l’on souhaite rester sur le chemin du bien vieillir ! Le zinc est impliqué dans de multiples fonctions : croissance cellulaire, synthèse des hormones thyroïdiennes, processus de cicatrisation, métabolisme osseux et neuronal.

Des arguments convaincants pour garder une zincémie à flot alors même que la prévalence de la carence en particulier chez les personnes suivant un régime végétarien ou végétalien (carence d’apport, réduction de l’absorption par l’acide phytique) ou dans le cadre de certaines maladies (maladies inflammatoires intestinales, alcoolisme) est importante. Coeur de notre sujet dans cet article : la personne âgée. C’est aussi une population particulière très carencée en zinc, la faute à des troubles de l’absorption intestinale en lien avec le vieillissement.

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