La propolis, de la prévention aux traitements associés

L’association de compléments alimentaires aux traitements anticancéreux pose des problèmes complexes et délicats en termes d’interaction pharmacologiques. La diversité des composés nutritionnels ajoute à la difficulté de la prévision du résultat de ces interactions : ainsi, de nombreuses allégations sur le danger de supplémentation sont fondées sur des études relatives aux vitamines et minéraux, et non aux polyphénols.

De manière préventive, la consommation régulière de polyphénols joue un rôle protecteur : ils réduisent la génération d’Espèces Réactives de l’Oxygène qui jouent un rôle capital à tous les stades de la carcinogénèse. Si les personnes carencées bénéficient, en général, des effets d’une supplémentation correctrice, la supplémentation en l’absence de carence peut produire des effets néfastes. La supplémentation sera donc entreprise en cas de carences établies, à des doses nutritionnelles et pour des périodes relativement courtes.

Enfin, dans le cadre d’une association traitements anticancéreux/propolis, les nombreuses études réalisées in vivo montrent qu’à l’inverse des craintes sur la perte d’efficacité du traitement, l’association de la propolis à des traitements chimiothérapiques ou radiothérapiques potentialise ces traitements. Non seulement il n’y a pas d’interaction défavorable, mais l’état général des patients est amélioré de même que l’observance du traitement. Cependant, chaque patient est unique et la supplémentation si nécessaire doit être établie individuellement par l’oncologue.

vous devez être abonné et connecté pour télécharger le fichier.