La Gemmothérapie chez les Fragiles

L’utilisation des bourgeons de plante, des jeunes pousses, des radicelles, des écorces internes de tige et d’une manière générale de toutes les parties embryonnaires des plantes est ancienne. Elle a cependant reçu toutes ses lettres de noblesse à la suite des travaux de Pol Henry et a connu un développement en thérapeutique humaine en France grâce au Dr Max Tetau et au Dr Othon André Julian.

C’est dans les années 1950 que les premiers travaux furent effectués sur des macérats glycérinés de ces tissus particuliers. Ce principe de macération s’est imposé très tôt du fait de la richesse en résines et de la nécessité d’un mélange alcool glycérine pour extraire le maximum d’actifs de ces parties de végétaux.

L’intuition de départ, confirmée par les résultats expérimentaux in vitro, in vivo, puis en clinique humaine, fut que la partie la plus en mitose de l’organisme végétal pouvait détenir des actifs à même de stimuler des mécanismes de régénération chez l’organisme animal supérieur, en l’occurrence l’humain. Cela peut se résumer de manière plus lapidaire en disant que la partie la plus jeune de la plante peut venir au secours des parties les plus vieilles de l’organisme humain.

Les expérimentations animales ont très vite validé ce principe. On peut citer le test de résistance au froid chez le rat avec des bourgeons de cassis (Ribes nigrum) ou encore la régénération des cellules hépatiques après exposition toxique au tétrachlorure de carbone, avec les jeunes pousses de romarin (Rosmarinus officinalis).

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