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Nous sommes témoins actuellement en Europe et aux Etats-Unis de nombreuses manifestations à la suite de l’appel de la jeune suédoise Gréta Thunberg aux lycéens « pourquoi étudier si notre avenir n’est pas assuré ». Certains croient y voir une manipulation mais sauf à croire à un complotisme scientifique, les prévisions inquiétantes sur la pollution croissante, le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité s’accumulent ! Bien sûr on met en cause nos politiques mais en fait ils sont notre reflet, nous sommes tous coresponsables par plaisir, par habitude ou par notre fonction sociale. Alors faut-il une révolution avec son cortège de laissés pour compte ou une transition raisonnée ?
Une telle transition en matière de préservation de la biodiversité des plantes, champignons ou microorganismes passe par l’intéressement des Nations pauvres qui en sont largement pourvues à l’accès et au partage des avantages qu’elle véhicule et dont profitent à leurs dépens les Nations riches mais souvent pauvres en biodiversité. Un article fait le point sur les nouvelles règlementations d’accès aux ressources génétique (APA) mises en œuvre par les Nation-Unies pour la préservation de la biodiversité avec un certain succès mais aussi leurs limites. Ne jamais oublier que celle-ci est un capital commun indispensable à la vie mais aussi nous permet de bénéficier de médicaments de pointe.
Un article décrit comment la gemmothérapie tire profit des parties embryonnaires de certaines plantes pour soulager nos patients les plus fragiles à l’approche de l’hiver. Elles contiennent de nombreux actifs puissants dont certains disparaitront de la plante adulte.
Si le Bouleau occupe une place particulière dans le cycle forestier, Betula verruscosa est reconnu en gemmothérapie et les propriétés anticancéreuses de ses composés triterpéniques démontrées. Ainsi en est-il de l’acide bétulinique et de ses dérivés malheureusement insolubles ce qui limite leur usage. Un chercheur nous décrit comment il a pu trouver un dérivé combinant solubilité autorisant les injections locales et affinité pour les cellules tumorales assurant leur efficacité. Plusieurs cas in vivo et in vitro prometteurs sont décrits !
Deux florathérapeuthes nous rappellent les fondamentaux de leur discipline et des élixirs floraux associés ; cette médecine alternative serait très efficace surtout en cas de déséquilibre émotionnel avec une action physiologique sans chimie mettant en « résonance » le patient et la plante choisie, le patient étant l’animal mais parfois aussi son maître !
Un endocrinologue pointe l’intérêt du dosage d’éléments-trace comme biomarqueurs de l’évolution d’une HTA isolée vers une HTA compliquée d’un diabète type 2 pouvant déclencher un traitement préventif.
Enfin une universitaire revient sur l’importance de la formation des professionnels en lien avec la filière plante médicinale, de la production à la distribution, en parallèle aux travaux menés actuellement au Sénat.