Les plantes médicinales disparaissent de façon accélérée du fait de l’anthropocène combinant réchauffement climatique et pression de cueillette. En effet 80 % des PPAM ont été prélevées dans la nature. De plus le respect de l’environnement, la rémunération juste du cueilleur déterminent la qualité de la matière première. Cet état de fait résulte d’une représentation purement utilitaire et court-termiste de la plante, permise par une mise à distance du monde naturel dont l’humain pense s’être exclu. De fait nous ne parvenons pas à prendre conscience du monde végétal au-delà d’un « magma vert ». De bonnes pratiques sont néanmoins possibles, mais elles supposent de modifier nos perceptions et notre rapport aux plantes, ainsi que notre enseignement et nos pratiques de phytothérapie.
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