Intérêt d’une complémentation en probiotiques dans le cadre d’une prise en charge micro-nutritionnelle chez le sujet spondylarthritique

En 2005, Saraux et al. Estiment que la prévalence des spondylarthropathies est autour de 0,3 % dans la population française. Maxime Breban délimite les contours de cette affection auto-immune. Touchant le jeune adulte, la spondylarthrite ankylosante (SPA), se caractérise par les atteintes inflammatoires du squelette axial et/ou périphérique, souvent accompagnées par celle des muqueuses oculaire et/ou intestinale. Les spondylarthritiques ont vingt fois plus de risques de souffrir d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin ou MICI (apparentée aux spondylarthropathies). Sans cesse en interaction avec le système immunitaire et la muqueuse intestinale, le microbiote intestinal fait l’objet de nombreuses études en rhumatologie.

Nous explorerons les dernières connexions dans la littérature entre la prise de probiotiques et l’activité de la SPA. Nous verrons ensuite que la correction du microbiote chez le sujet spondyarthritique ne peut se faire sans une éducation hygiéno-diététique et l’apport de certains nutriments. Nous développerons les résultats d’une enquête alimentaire menée par nos soins au sein d’une association de malades (ACS-France - Action Contre les Spondylarthropathies). Grace au machine learning, nous verrons qu’il est possible d’extrapoler l’influence d’un régime dit d’épargne digestive sur les scores fonctionnels affectant le spondylarthritique.

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