Cependant, l’ANSM observe une évolution dans la prescription de l’oxycodone, passée de 8,3 % des antalgiques à 34 % durant la période 2007-2019 [2]. Cette augmentation ne signe évidemment pas exclusivement le mésusage possible de ces antalgiques qui demeurent indispensables dans le traitement de douleurs intenses et rebelles comme les douleurs cancéreuses. En revanche, cette évolution et les chiffres évoqués plus haut devraient nous inciter à explorer toutes les pistes alternatives naturelles encore trop souvent méconnues à la fois des praticiens et du grand public. Car si, à elles seules, ces solutions n’ont pas la prétention de toujours éliminer intégralement la douleur, elles ont une réelle capacité d’action. À minima, et ce n’est pas rien, elles permettent de diminuer la prise d’antalgiques médicamenteux aux effets secondaires bien connus.
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