Domaine de performance dans la prescription de l’aromathérapie

Dès mars 2020, de nombreuses publications dans les journaux mainstream ont parlé des dangers et de l’inefficacité des huiles essentielles face au virus à la mode, ceci selon des « études » qu’il n’était jamais possible de vérifier. Nous avons déjà évoqué dans d’autres présentations, en reprenant les travaux du professeur de l’Université de Stanford, John P. A. Ioannidis, le fait que de très nombreuses études médicales sont fausses. Il faut donc s’en méfier et ne pas systématiquement, comme le font les médias et les instances technocratiques médicales, dénigrer la pratique et la clinique au profit d’études où souvent les conflits d’intérêts sont prépondérants. Cette tendance a été brillamment démontrée, par exemple, dans le cas qui nous occupe, par le professeur Didier Raoult.

L’adoration quasi religieuse de la science olitique et des médias mainstream pour les essais contrôlés randomisés ne correspond pas à la réalité du monde médical, secteur où les études observationnelles ont au moins autant de valeur, comme la revue Cochrane l’admet elle-même.

Si le mot « science » a été employé jusqu’à la nausée durant cette « pandémie » avant tout médiatique, ‘Trust the science’ is the mantra of the Covid crisis rappelle un article du Guardian, il est bon de se souvenir que la science est, d’une part, délicate à définir « scientifiquement » et que, d’autre part, elle n’est qu’une partie de la connaissance et non la totalité. Développer cette question nous entraînerait bien au-delà de cette petite présentation mais disons tout de même que la science instrumentale ne peut tenter de comprendre que ce qui se mesure, que ce qui est quantifiable, comme le dirait René Guénon. Si certaines facettes de l’humain sont quantifiables, la pression artérielle ou le taux d’hémoglobine par exemple, dès qu’une certaine science technico-instrumentale tente de comprendre des systèmes plus complexes comme l’immunité, elle démontre surtout son incapacité à démontrer. Comme le rappelle Odon Vallet [6], le mot science ne vient pas uniquement du latin scire, « savoir », mais de la plus lointaine racine indo-européenne ske, « couper, séparer », qui donne σχίζω, skhízô, en grec ancien.

Lorsque la « science » qui sépare ne parvient plus à démontrer, elle assène des « consensus » qui sont la preuve « scientifique » qu’il n’y a rien de scientifique justement ! Si, avant de passer sur un pont au volant d’un 40 tonnes, l’ingénieur vous dit : « après réunion d’experts, et selon le consensus en vigueur, le pont devrait supporter la charge », je ne sais pas si vous vous y aventurez quand même mais moi pas...

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