L’autorisation d’utiliser des plantes, en particulier médicinales, dans les compléments alimentaires réactive la problématique des produits frontières. La notion d’effet physiologique est au cœur du sujet où interfèrent réglementation et science. Dans un tel contexte, la réalité du marché est étonnante avec des allégations disproportionnées par rapport aux justifications possibles. Un outil d’analyse est proposé pour avoir une vision globale de la problématique. Des pistes de réflexion sont suggérées pour essayer de clarifier une situation peu satisfaisante pour beaucoup, qu’il s’agisse d’instances publiques, de professionnels de santé ou de consommateurs.