Produits très concentrés avec des activités biologiques très marquées, souvent multiples, notamment anti-infectieuses, antispasmodiques digestives, antalgiques, relaxantes voire anxiolytiques, les huiles essentielles sont souvent perçues comme de véritables « couteaux suisses » et peuvent offrir des solutions complémentaires dans de nombreuses situations cliniques… Très largement proposées au grand public qui y recourt très majoritairement dans une démarche d’automédication, de plus en plus de professionnels ont à cœur de mieux les connaître, se former et pouvoir les intégrer dans leur pratique professionnelle que ce soit en ville ou à l’hôpital… Dans ce contexte d’aromathérapie clinique, à l’opposé de l’aromathérapie « familiale », l’utilisation des huiles essentielles se doit de répondre à des exigences bien plus larges, exigences de qualité, traçabilité et de sécurité imposées au sein d’établissements de santé, mais aussi exigences en termes d’efficacité ; et c’est à travers la formalisation de protocoles et procédures claires que l’intégration des huiles essentielles a pu s’y développer ces dernières décennies.