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Bonjour,
Ce numéro 104, sera distribué à l’ensemble des participants au colloque qui se déroule à Besançon le 24 juin, comme tous les 2 ans ; Le temps passe et pour ceux qui nous suivent depuis des années nous prenons de l’âge !
C’est pourquoi le thème choisi cette année est « la phytothérapie du bien vieillir » ou encore comment vieillir jeune et en bonne santé, ce que nous vous souhaitons !
Evidemment comme ce que nous précise l’un de nos intervenants avec justesse, nous ne pouvons abandonner ceux qui vieillissent moins bien, qui ont besoin d’être accompagnés, secourus…
Cependant, pour mieux vieillir, ne faut-il pas se prendre en charge et se faire suivre le plus tôt possible ?
Nous savons, par exemple que la quantité de Silicium diminue fortement avec l’âge, entrainant des manifestations du vieillissement, comme l’athérosclérose, la déminéralisation, des rides précoces…
Alors pourquoi ne pas nous supplémenter dès 40 ans, la plante phare étant la prêle, Equisetum arvense (tige stérile) avec 7 à 10 % de silicium organique bien assimilable, mais aussi l’ortie dioïque que l’on peut consommer en potage ou tarte, ou encore le lithothamne, algue calcifiée, alcalinisante, prévenant la fuite calcique…
Lié à l’alimentation, un article portant sur l’importance des fruits, légumes et épices pouvant améliorer les fonctions cognitives et la mémoire, travaux pharmacologiques et cliniques à l’appui ; il s’agit bien de phyto-nutrition, la phytothérapie, nous le savons, commence par l’assiette !
Un autre article va zoomer plus précisément sur les dérivés anthocyaniques présents en grande quantité dans la myrtille permettant de lutter contre les pathologies oxydatives et d’améliorer la glycémie des diabétiques et de maintenir les fonctions cognitives en traversant la barrière hémato encéphalique !
Encore un travail qui fait le point sur les besoins nutritionnels spécifiques de la personne plus âgée, sachant qu’elle est souvent isolée, avec moins de goût pour les aliments peut être par carence en zinc, moins envie aussi d’être seule devant son assiette, avec des difficultés à mastiquer donc des apports insuffisants en protéines, avec risque de sarcopénie...
L’article de phytothérapie listera de façon non exhaustive mais très complète cependant la plupart des plantes et compléments alimentaires pouvant avoir un intérêt dans l’anti-âge, en particulier dans la diminution de certaines hormones, la modification de la flore, la résistance à l’insuline, le stress oxydant et surtout l’inflammation chronique, facteur majeur d’un vieillissement prématuré !
Une plante phare fait l’objet d’un exposé à part entière, l’astragale dont la racine connue en chine depuis fort longtemps comme tonique, fait l’objet de nombreuses recherches mettent en évidence l’efficacité des CAG ou cytroastragénol et l’astragaloside IV sur les télomérases permettant l’allongement des télomères une des clés du vieillissement ; la plante semble peu toxique mais les nombreux travaux en cours permettront de sécuriser les traitements…
Vous lirez avec intérêt le travail très complet sur l’importance de la prescription d’huile essentielles dans la prise en charge de la personne qui prend de l’âge, ne serait-ce qu’en limitant l’utilisation systématique des antibiotiques qui déséquilibrent la flore un peu plus et n’améliorent pas l’immunité ! mais aussi utiliser ces huiles essentielles par voie inhalée ou en massage, afin d’améliorer le comportement de personnes souvent tristes, dépressives …
Mais pour rester positif et c’est important, on peut affirmer avec humour que :
« Les vieux ont cet avantage qu’ils sont au moins certains d’avoir été jeunes ; par contre aucun jeune n’est certain de devenir un jour vieux !! » (le Chat de Philippe Geluck)
Au plaisir de vous rencontrer à Besançon