N° 103 Mars/Avril 2018
  • 2018-03-30

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La dernière herboriste diplômée vient de disparaitre laissant un vide à la fois affectif et professionnel à plusieurs d’entre nous ; depuis rien ne remplace ce diplôme officiellement ; il est vrai que le pharmacien dans son officine est d’emblée herboriste mais il perd ce titre quand il sort de sa pharmacie.

Il est vrai, aussi, que les magasins de produits naturels se multiplient rapidement ainsi que les ventes directes, par correspondance ou internet, pas toujours avec les connaissances ou qualifications adéquates. Or l’engouement pour les médecines alternatives ou complémentaires et en particulier pour l’herboristerie ou l’aromathérapie ne cesse de progresser avec un nombre de laboratoires de compléments alimentaires toujours en augmentation !

Les universités de pharmacie se penchent donc aujourd’hui sur ce problème de santé publique : donner un minimum de connaissances à ces vendeurs de produits naturels afin d’éviter des erreurs pouvant nuire à leurs clients ?

Il n’en reste pas moins que le pharmacien bien formé (DU, formation continue, colloques.) reste évidemment le professionnel de santé le mieux placé pour délivrer et conseiller les plantes médicinales en tenant compte des contraintes d’approvisionnement et de stockage mais aussi des effets indésirables et des interactions médicamenteuses possibles !

Toujours dans le domaine de la toxicologie voici un article bien documenté rédigé par un toxicologue et un médecin prescripteur très connu pour ses connaissances pointues en oligothérapie ; dans ce numéro, ils font le point sur un oligoélément à la fois indispensable à la bonne dose mais qui peut devenir très toxique en cas de surdosage : le Sélénium ;

« L’important c’est bien la dose ! »

L’article suivant fait le point sur la vitamine K2, expliquant l’intérêt d’une supplémentation en particulier chez les femmes post ménopausées ayant des risques de fractures osseuses liées à une ostéoporose évolutive associés à des plaques calcifiées dans leurs artères ;

A noter ensuite un article qui introduit la chronobiologie et la chronopharmacologie permettant une meilleure biodisponibilité des médicaments ou compléments alimentaires, tout en limitant les effets indésirables et qui précède les applications à l’homéopathie et à la phytothérapie à paraître dans le N° 105 Juillet-Août 2018.

Dans le numéro 105 vous trouverez deux applications originales et pratiques à cette discipline moderne : une application à l’homéopathie et une application à la phytothérapie.

En attendant, notre colloque approche ! Et j’espère vous retrouver avec plaisir le 24 juin prochain à Besançon afin d’échanger sur ces disciplines qui nous passionnent !

Sommaire
EDITO Danielle Roux p 4
RÈGLEMENTATION
L’Accès et le Partage des Avantages. Point sur les récentes réglementations d’accès aux ressources génétiques (APA) p 5
Bruno David, Directeur Phytochimie et biodiversité, Toulouse
GEMMOTHÉRAPIE
La Gemmothérapie chez les Fragiles p 13
Dr Daniel Scimeca, Homéopathe, Paris
VÉTÉRINAIRE
Les élixirs floraux au sein de la relation entre l’homme et l’animal p 17
Dr Béatrice Navarre, vétérinaire Ville d’Avray et Gaëlle Bertruc, Comportementaliste, Paris
HERBORISTERIE
Conseillers spécialisés en herboristerie et produits de santé à base de plantes : un besoin réel dans un contexte réglementaire mouvant p 21
MdC Sabrina Boutefnouchet, Univ Paris-Descartes
ACTUALITÉS
Et si l’exploration biologique des éléments-traces faisaient partie de la démarche diagnostique, comme bio-marqueurs ? p 24
Dr Robert Viala, Endocrinologue, Mérignac
RECHERCHE
Le Bouleau - Sa position dans le cycle forestier et ses propriétés anticancéreuses - 25
Jean-Claude Leunis, Louvain
INFO & AGENDA p 29