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Ce numéro de printemps est particulièrement axé sur la sphère digestive, domaine où la phytothérapie est une aide précieuse ; et comme nous savons que les traitements phyto démarrent dans l’assiette, les conseils alimentaires auront aussi une place de choix.
Sera développée la prise en charge du RGO avec de nombreux conseils alimentaires incontournables en particulier dans une fiche pratique que vous pourrez détacher et conserver.
La phytothérapie pourrait aussi proposer par exemple des plantes riches en polyholosides homogènes et hétérogènes ou fibres solubles comme la mauve ou les alginates du Fucus vesiculosus, ou encore l’agar- agar qui en présence d’eau forment un gel qui protège la paroi stomacale et œsophagienne ; on pourrait aussi citer l’efficacité du Ficus carica en macérat glycériné ( à 1DH) à la posologie de 100 gouttes / jour diluées
Les plantes de la digestion sont nombreuses et vous lirez l’article sur le chou et le brocoli, riches en glucosinolates , molécules soufrées qui libèrent des thiocyanates pouvant bloquer les effets carcinogènes de plusieurs agents ;
La fiche plante est le Chardon- marie, plante hépatoprotectrice par excellence à utiliser pour l’ensemble des pathologies qui agressent l’hépatocyte, donc indispensable à associer au traitement des hépatites aiguës virales ou médicamenteuses, chimiothérapie…
La plante a aussi des propriétés anti-oxydantes prouvées ; vous n’êtes pas sans savoir que nos plantes exposées aux UV de façon importante se doivent de protéger leurs phospholipides membranaires grâce à la présence de nombreux antioxydants comme les anthocyanes qui sont traités dans ce numéro, dans le cadre de la rubrique régulière formation continue pharmacognosie que notre ami Jacques Pothier, pharmacognoste, anime régulièrement avec rigueur, conformément à votre demande.
Pour finir, un article d’actualité permettant de mieux comprendre l’intérêt de la médecine intégrative qui « intègre » la phytothérapie et l’aromathérapie mais aussi la naturopathie, la médecine chinoise, l’ostéopathie, les massages, le yoga, le Qi Qong, l’alimentation saine, la stimulation de la créativité à travers les arts.
Le patient occupe alors une place centrale, bénéficiant d’un cadre de médecine conventionnelle auquel se rajoutent des thérapeutiques complémentaires en fonction de ses besoins
Aujourd’hui la médecine intégrative est reconnue comme une spécialité médicale par le conseil de l’ordre des médecins américains et se développe lentement dans nos régions…
Danielle Roux