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De nombreux praticiens hésitent à prescrire ou conseiller la phytothérapie et l’aromathérapie aux enfants, en particulier aux plus jeunes. Nous avons toujours de grandes difficultés à formuler pour l’enfant du point de vue de la galénique : la biodisponibilité des principes actifs appliqués sur la peau par exemple est très différente surtout lorsqu’il s’agit du très jeune enfant. Ainsi l’aromathérapie dont l’efficacité n’est plus à démontrer mais la législation limitée, peut présenter un danger chez le nourrisson dont le rapport surface peau/poids est élevé, la structure de la peau immature, le métabolisme plus lent. Pourtant, bien formulée, les voies topique et rectale nous donnent des résultats étonnants à la fois en curatif et en préventif ; il est clair que cette thérapeutique nécessite une bonne connaissance des huiles essentielles et des précautions d’emploi.
Même si avec une législation peu contraignante, et des ventes peu encadrées dans le grand public, les accidents ne sont pas fréquents, les professionnels de la santé formés restent les prescripteurs les plus habilités pour ces produits hautement réactifs.
Le microbiote intestinal est reconnu aujourd’hui pour son rôle incontournable dans le développement de l’immunité ; un chercheur de l’INRA vous fait découvrir son rôle dans le développement du cerveau de l’enfant. Le microbiote serait-il notre « deuxième cerveau » ?
La prise en charge des enfants montrant des troubles de l’attention est difficile, un article montre comment la phytothérapie offre une alternative intéressante.
L’impact de l’environnement sur notre santé n’est plus à démontrer ; vous lirez un article très inquiétant sur les risques encourus par le fœtus et l’enfant soumis aux perturbateurs endocriniens.
N’oublions pas enfin deux articles fondamentaux sur les traitements administrés à l’enfant ; l’un faisant état des derniers traitements et prise en charge des enfants en milieu hospitalier au CHU de Besançon, l’autre sur la plupart des plantes pouvant être prescrites ou conseillées en phyto-aromathérapie moderne
Le colloque de Besançon auquel certains d’entre vous participent nous permet tous les deux ans de nous rencontrer et d’échanger dans ce domaine qui est notre passion commune
Nous sommes donc très heureux de vous retrouver dimanche 22 juin et pour ceux qui n’ont pu être présents de vous permettre de lire ce numéro de 48 pages au lieu des 32 habituelles.
Danielle Roux