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Je profite de ce numéro d’été pour vous souhaiter d’excellentes vacances. Peut-être allez-vous l’emporter dans vos voyages ? Plusieurs articles sont d’ailleurs en lien avec cette période de l’année. Tout d’abord un texte sur les plantes qui améliorent l’état de nos cheveux soumis en particulier pendant cette période estivale au sel, à la mer, au vent, au soleil… qui les agressent. Or de nombreuses recherches ont permis de trouver des produits mieux adaptés, le plus souvent d’origine végétale. Ces substances ont des propriétés physiologiques très intéressantes ainsi que des propriétés cosmétiques qui vont embellir nos cheveux tout en limitant l’adjonction de conservateurs. Vous lirez aussi un article sur les colorants naturels dont la deuxième partie rédigée dans le
N°65 de Novembre Décembre donnera des exemples récents de production et utilisation de ces colorants. Cela va nous permettre de mieux comprendre les raisons de la permanence de certains usages de ces colorants naturels mais aussi leurs nouvelles perspectives de développement en n’oubliant pas leurs qualités coloristiques inimitables ainsi que leur absence de toxicité (pour ceux qui sont utilisés).
Un article un peu différent mais que vous avez souvent demandé propose une prise en charge des troubles associés à la ménopause et la péri-ménopause en homéopathie ; vous sont présentées des réponses pratiques qui tiennent compte des diathèses, du terrain et des symptômes de ces patientes de plus en plus nombreuses !
En cette période où certains reprennent contact avec la nature, vous est aussi proposée une réflexion sur l’influence de l’homme sur la biodiversité de la planète en s’intéressant aux aspects naturels tels l’écosystème ou la biosphère mais aussi les aspects sociaux des activités humaines. En effet l’augmentation très rapide de la population menace la biodiversité planétaire. L’article met en évidence les problèmes de régulation climatique, la disparition des savoirs traditionnels liés à la diversité des plantes ainsi que les outils de protection de la biodiversité. Dans un domaine proche un article rappelle l’interdépendance du miel et de la plante ainsi que de ses applications dans son utilisation en thérapeutique et en cosmétique. Le miel est un savant système à usage traditionnel, fruit de l’interaction entre la fleur, la pollinisation, le sol et les systèmes métaboliques en lien avec la génétique des abeilles. Nous avions pu prendre connaissance dans le numéro 49 de Mars-Avril 2009, des travaux passionnants du regretté Pr Bernard Descottes (CHU Limoges) sur les propriétés cicatrisantes remarquables du miel sur les plaies après chirurgie. Si les abeilles mellifères sont indispensables à l’élaboration du miel tout aussi indispensables sont la qualité des divers éléments de base : le nectar, le pollen, le miellat et la propolis. Or on assiste aujourd’hui au déclin progressif des abeilles. D’après les travaux récents d’une équipe de l’Université Blaise Pascal CNRS Clermont Ferrand, la mortalité massive des abeilles pourrait être due aux effets délétères de l’association de pesticides et d’un parasite intestinal Nosema ceranae banal chez les abeilles. Et pourtant les pesticides et le parasite testés séparément paraissaient sans grand danger !
Serait-ce aussi un sujet de réflexion estival ? Mais il s’agit encore de la biodiversité …
A bientôt
Danielle Roux, Rédactrice en chef