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L’on peut constater qu'actuellement nous sommes démunis d'immunostimulants classiques ou presque… L'action des plantes vis-à-vis desquelles nous n'avons pas à fabriquer d'anticorps sera non spécifique et plus étiologique. Sur un sujet aussi vaste, ce deuxième numéro sur l'immunité va compléter le précédent ! Et pour parfaire ce travail nous avons associé plusieurs spécialistes permettant de proposer un éventail plus complet.
Un travail de recherche sur la vitamine D pour laquelle nous avons beaucoup de questions, va permettre de mieux comprendre les possibilités d'une supplémentation indispensable en cas d'ostéopénie afin de prévenir le risque de fracture et d'améliorer le tonus musculaire diminuant les chutes. De plus de nombreuses pistes nouvelles vont vous faire découvrir d'autres propriétés dont son action possible sur l'immunité et sur l'accompagnement des maladies auto-immunes.
Vous sont aussi présentés les principes de la médecine chinoise qui utilise depuis longtemps de nombreuses plantes médicinales de la pharmacopée chinoise. Elle intervient dans de nombreuses pathologies mais toujours en cherchant à sauvegarder un équilibre à la fois physique et psychique.
Certaines plantes reconnues comme immunostimulantes devant permettre de libérer le « Qi ».
Une commission de reconnaissance a été ouverte à l'AFSSAPS afin de mieux contrôler la qualité et la toxicité des plantes chinoises.
L'équipe du Professeur Luc Montagnier travaille depuis longtemps sur les traitements associés à la trithérapie dans la prise en charge des patients atteints de VIH, or l'activation du provirus est corrélée à une production de radicaux libres en excès et nécessite donc l'adjonction d'antioxydants.
De plus les dysimunoses intégrant le terrain allergique et l'immunité, un homéopathe et un oligothérapeute vont permettre une prise en charge globale de ces pathologies tout à fait adaptées à ces disciplines.
Et pour finir nous nous proposerons une réflexion concernant le devenir de l'herboristerie sachant qu'en 1941 il y avait 6 000 herboristes et qu'aujourd'hui ils se comptent sur les doigts de la main ; or la libéralisation des 148 plantes laisse la porte ouverte à de nombreuses « boutiques » à l'écoute des demandes du public de plus en plus nombreuses. Ont-ils pour autant la compétence requise ? Ne faut-il pas rétablir ce diplôme pour ne pas prendre de risques ?
Venez nous en parler de vive voix sur notre stand à Pharmagora, Congrès National des Pharmaciens où nous sommes heureux de vous rencontrer. À bientôt.
Danielle Roux