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En septembre, les températures devraient baisser, nous allons donc mieux respirer et… pouvoir nous retrouver à Paris pour notre prochain colloque autour d’un thème d’actualité, l’inflammation de bas grade en médecine intégrative. Activation discrète, à bas bruit mais persistante du système immunitaire avec une libération constante de médiateurs inflammatoires, tels IL-6, TNF-alpha, CRP ultrasensible etc., l’inflammation est liée au stress oxydatif, au microbiote, au vieillissement (on parle fréquemment d’inflammaging) etc.
Certes le sujet est vaste, et ce numéro n’aborde que certains aspects, d’autres tout aussi important pourraient être traités comme par exemple la vitamine D 3. Outre son rôle essentiel, au niveau du tissu osseux et musculaire, de l’immunité, elle pourrait freiner le raccourcissement, en prenant de l’âge, des télomères protecteurs des cellules (récent rapport du sous-groupe télomères, 1 054 participants, de la large étude randomisée US, VITAL dont le but est d’évaluer les effets de la vitamine D3 et des oméga-3 sur une cohorte de 25 000 adultes) ; les essais ont aussi montré une réduction de l’inflammation chronique et des pathologies liées au vieillissement tels certains cancers et maladies auto-immunes.
La première partie d’un tour d’horizon des principales plantes anti-inflammatoires précède un article ciblé sur le curcuma, plante phare de l’inflammation en insistant sur la mauvaise hydrosolubilité de ses principes actifs ainsi que de leur faible biodisponibilité.
Le microbiote est incontournable et l’exemple du syndrome de l’intestin irritable (SII) permet d’illustrer la complexité des interactions entre microbiote intestinal, inflammation de bas grade et axe intestin-cerveau.
En gastro-entérologie, l’accent et mis sur l’inflammation chronique associée à la dysbiose, au stress oxydatif et à la perméabilité intestinale qui favorise le déclenchement et l’aggravation des maladies digestives et même extradigestives.
En rhumatologie est développée selon les principes de l'endobiogénie l'algodystrophie, affection difficile pour le clinicien et le chirurgien orthopédiste qui redoutent récidive et chronicité…
Concernant la prise en charge de l’obésité morbide, l’auteur montre l’importance du syndrome inflammatoire chronique dont les preuves histologiques sont établies dans la graisse abdominale.
Sans oublier enfin que le remodelage immunitaire inflammaging lié à l’âge crée, entre autres, une inflammation de bas grade systémique qui fait le lit de maladies chroniques touchant divers systèmes de notre organisme.
Ce numéro fait partiellement écho au XIXe Colloque Européen de Phyto-aromathérapie de la SFCPA et j’en profite pour réaffirmer l’importance des manifestations, formations en présentiel pour se retrouver, échanger autour de passions communes, ce qui est de plus en plus rare et disparaît au profit du distanciel.
À bientôt
Danielle Roux Rédactrice en chef