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Dès qu’arrive l’été avec des températures de plus en plus élevées, on va devoir se découvrir et s’apercevoir qu’il nous reste quelques kilos dissimulés l’hiver qui vont nous gêner ! Pourquoi ne pas penser aux féculents riches en amidons qui peuvent devenir résistants après cuisson et refroidissement !
En effet les amidons résistants échappent à la digestion au niveau de l’intestin grêle puis atteignent le colon où ils sont fermentés par le microbiote en divers composés dont des AGCC (acides gras à chaîne courte). L’amidon est composé de deux polymères : l’amylose, chaîne linéaire du glucose et l’amylopectine chaîne ramifiée du glucose, en proportions variables. Par la cuisson, la chaleur et l’eau transforment la structure cristalline qui devient digeste donc assimilable (les granules d’amidon éclatent et deviennent solubles ce qui rend l’amidon facilement assimilable) ; mais en refroidissant après cuisson, les chaînes d’amylose et d’amylopectine se réorganisent devenant moins accessibles aux enzymes digestives par rétrogradation (les chaînes se réassocient via des liaisons hydrogène, devenant plus compactes et rigides !). Par exemple : pommes de terre, fèves, pois chiches, lentilles, riz… Cuits et refroidis. Vive les salades froides de l’été !!
Revenons à notre numéro d’été axé sur la médecine intégrative, permettant une prise en charge globale de chaque patient, l’association aux médecines non conventionnelles ou complémentaires étant le plus souvent, tout à fait indiquée. Un premier article porte sur la médecine fonctionnelle et intégrative avec une approche systémique dans la prise en charge de nombreuses maladies chroniques et basée sur l’identification des causes profondes.
Plusieurs exemples traités dans ce numéro témoignent ainsi d’applications pratiques comme la prise en charge de patients atteints de mucoviscidose en y associant des huiles essentielles en traitement complémentaire.
Afin de nous aider tout le long de l’été, vous est proposé un article complet sur les pathologies estivales intégrant la nutrition, la micronutrition mais aussi la phytothérapie, l’aromathérapie et l’homéopathie ! À ce propos, vous est proposé, un focus sur l’intérêt de l’homéopathie uniciste recommandée par Hahnemann !
Nous avons aussi fait écho à la passionnante journée annuelle de la FSH à laquelle nous avons participé le 4 juin 2026.
Et pourquoi ne pas profiter des opportunités proposées par un jardin thérapeutique, dont les objectifs thérapeutiques, physiques, psychologiques, cognitifs... vont permettre une immersion sensorielle adaptée à de nombreux patients.
En attendant, je vous invite à renvoyer rapidement votre bulletin d’inscription (page 31) au colloque du 13 juin prochain, avant votre départ en vacances !
À bientôt avec plaisir
Bien confraternellement
Danielle Roux Rédactrice en chef