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Le comité de rédaction se joint à moi pour vous souhaiter une excellente année tant sur le plan personnel que professionnel, espérant aussi que la paix puisse enfin s’installer dans le monde.
Quoi de neuf pour 2024 dans nos disciplines ?
- La liste A des plantes médicinales de la pharmacopée a été révisée en ce début d'année : 15 nouvelles plantes y ont été intégrées, au titre de la reconnaissance de plantes de la médecine traditionnelle chinoise (toutes incorporées dans la pharmacopée européenne afin de permettre leur contrôle), ou utilisées dans la tradition réunionnaise.
- L’EMA a retiré la monographie relative à l’HE de fenouil amer qui contenait trop d’estragole par rapport au bénéfice/risque défavorable aux doses usuelles ; il est vrai qu’elle est peu utilisée sous cette forme plutôt conseillée en tisane.
- Les fonctions et attributions des pharmaciens d’officine évoluent très rapidement avec plus d’actes médicaux, une délivrance plus large, des conseils plus nombreux ; c’est bien le moment de se former et développer nos thérapeutiques moins invasives et efficaces si elles sont délivrées par des professionnels compétents.
- L’aromathérapie clinique se développe : hôpitaux et cliniques commencent à utiliser de plus en plus les huiles essentielles en diffusion, massages… dans différents services.
- Le 23 mai prochain, se tiendra la prochaine journée romande de phytothérapie à Neufchatel, dont le thème choisi est : « réponse écologique aux défis de la santé ».
Et dans ce numéro de rentrée ?
Un nouvel article sur les phytoestrogènes et leur impact sur la fertilité. Attention, surtout dans le cas de végétarisme, aux préparations industrielles à base de Soja ! Un article complet sur la prise en charge des affections hivernales par la propolis, bien documenté et pratique...
Un état des lieux des plantes et aliments végétaux à conseiller en prévention ou à ajouter aux traitements contre l’hypertension. Comme convenu, vous suivrez aussi la 2ème partie du dossier « plantes invasives et leur action pharmacologique ».
Enfin, une fiche plante très complète sur Boswellia serrata, que l’on retrouve de plus en plus dans de nombreux compléments alimentaires, certes plus exotique et moins locale mais qui permet de la substituer au curcuma dont les effets secondaires (en particulier pour les formes biodisponibles, avec un risque d’hépatite signalé par l’ANSES, interaction avec certains anticoagulants, et certains traitements oncologiques ou immunosuppresseurs.) peuvent freiner la prescription ou le conseil.
Si vous souhaitez nous rencontrer, venez nous retrouver sur notre stand La Phytothérapie Européenne, au Salon Bien Être et Médecines Douces qui se tiendra du 1er au 5 février, Porte de Versailles.
Au plaisir de vous y accueillir et encore très bonne année ! Phytothérapeutiquement votre !
Danielle Roux, Rédactrice en chef