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J’espère que votre été s’est bien passé et que vous reprenez vos activités avec entrain !
Les professionnels de la santé que nous sommes sont très souvent confrontés à la douleur, qu’elle soit chronique, aiguë, pathologique, fulgurante, irradiante, diffuse, nociceptive…
Selon l’IASP 1 : « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes ». Compliqué donc de s’exprimer sur la douleur ou « les » douleurs ! C’est pourquoi l’auteur traite les composantes de la douleur dans ce numéro, et abordera les propositions de solutions naturelles pour la patientèle dans le numéro suivant.
Un homéopathe a choisi de nous présenter la prise en charge de la douleur dans l’accouchement depuis son origine, en butte aux freins culturels et religieux, en présentant des alternatives naturelles aux méthodes chimiques ou à la péridurale quand elle est refusée par la femme enceinte ou programmée trop tard !
Un article concernant encore la femme enceinte, fait un état des lieux de la supplémentation en vitamines et minéraux et montre les différences entre pays et organismes nationaux (FDA, ANSES, NSH, ACOG…), ce qui ne facilite pas la prescription pour les praticiens !
L'île de Madagascar connue pour sa grande biodiversité regorge de plantes et huiles essentielles de grande notoriété. Un cardiologue ancien disciple du Pr Cabrol a eu un véritable coup de cœur pour l’aromathérapie et en particulier pour cinq de ses HE qui lui semblent incontournables. Selon lui, même si ce n’est pas le sujet de son article, elles peuvent éventuellement avoir des applications en cardiologie.
À propos, nos animaux de compagnie sont aussi atteints de pathologies cardiaques, discipline rarement associée à nos thérapeutiques. Il paraît que la prise exclusive de croquettes peut en être une des causes ; manque de fer (par manque d’apport en viande rouge), manque d’eau avec des risques de déshydratation, de protéines de bonne qualité, de minéraux… présence d’additifs pouvant être des perturbateurs endocriniens, excès de sel… avec des symptômes qu’il faut savoir détecter au plus tôt afin de prévenir des complications éventuelles. Certaines plantes peuvent être conseillées, associées à une bonne hygiène de vie.
Enfin, pour avoir écouté le Dr Annick Le Guérer avec beaucoup de plaisir lors du Colloque de Besançon, ne ratez pas l’exposition « Parfums d’histoire, du soin au bien être », à Saint-Antoine-l’Abbaye, dont elle est le commissaire scientifique.
Bonne lecture et très bonne rentrée et à bientôt.
Danielle Roux Rédactrice en chef