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Bonjour à toutes et tous,
Ce début d’année reste encore difficile et les pathologies infectieuses semblent nous poursuivre !
C’est pourquoi elles restent d’actualité ; or d’après l’institut de veille sanitaire, 1 patient sur 20 hospitalisés contracte une infection nosocomiale, ce qui engendre plus de décès que les accidents de la route ! Et un certain nombre de ces infections sont dues à l’antibiorésistance, problème majeur qui a orienté la recherche vers de nouvelles biomolécules.
Il est vrai que nos huiles essentielles contiennent de nombreux actifs capables d’inhiber ou de ralentir la croissance de certaines bactéries ; les constituants touchent en particulier la membrane cellulaire et le cytoplasme, parfois même l’expression des gènes ; elles ont, en effet, une action bactéricide, en désorganisant la membrane bactérienne, ce qui augmente la perméabilité de celle-ci conduisant à la lyse cellulaire ; mais aussi une action bactériostatique en inhibant la croissance ou l’activité des bactéries pathogènes, une action antivirale, antifongique, antiparasitaire… De plus elles modulent le système immunitaire, ce qui permet à l’organisme de mieux se défendre avec un
impact positif sur le microbiote !
C’est pourquoi nous vous proposons 2 articles complémentaires
sur l’antibiorésistance et le rôle des huiles essentielles, ces dernières facilitant la pénétration des antibiotiques dans les bactéries ce qui pourrait rétablir la sensibilité de certaines bactéries aux antibiotiques ; cependant il reste important de procéder à des tests spécifiques qui confirmeraient ces effets sur certaines associations antibiotiques-huiles essentielles bien choisies.
L’article suivant est original à la fois par la justesse et la pudeur du ton adopté pour traiter le sujet, et
les solutions en phytothérapie et aromathérapie, une aide précieuse pour ces patients en fin de vie et leurs proches dans une grande détresse. Accompagnement seul ou en complément des traitements allopathiques en particulier dans la prise en charge des douleurs, plaies, sécheresse oculaire, asthénie, troubles digestifs, mais aussi angoisses, troubles du sommeil…
Encore en lien direct avec la Covid-19, le Pr Brugère nous propose un article très complet mettant en évidence l’hypothèse de l’origine animale de cette pandémie dont nous avons du mal à émerger ; à ne pas négliger, la transmission de l’homme à l’animal, qui a la potentialité d’offrir un réservoir animal pour le virus ; mais aussi proposer un dépistage des animaux présentant des signes cliniques ainsi qu’une surveillance des infections détectées chez les animaux et prévenir le risque de transmission de l’homme aux espèces animales sensibles et en particulier à nos chers animaux
de compagnie….
Souhaitant que cette année nous libère de ce fléau de plus en plus difficile à vivre.
Très bonne année 2022 !
Danielle Roux
Rédactrice en chef