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Bonjour,
Avec l'arrivée des vacances l'atmosphère s'est détendue, et si on l’avait presque oubliée les mois précédents la pandémie, se rappelle déjà à nous avec une 4ème vague qui s’apprête à déferler. Cependant nous devons continuer à vivre et c'est pourquoi nous vous proposons un numéro estival avec un arrêt sur des plantes très riches en antioxydants permettant de faire le plein avant l'hiver et par là même d'améliorer la qualité de vie pour ceux qui prennent de l'âge avec un intérêt particulier pour l’aronie particulièrement riche en anthocyanes.
Les plantes contenant des dérivés coumariniques font l’objet de recommandations particulières par l’ANSES à cause d’un risque d’hépatotoxicité à forte dose ou doses répétées. L’agence recommande donc de ne pas dépasser dans les compléments alimentaires la dose de 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg.
Et pourtant la coumarine se trouve dans de nombreuses plantes alimentaires dont les cannelles utilisées de façon régulière dans l’alimentation. Dans les pays anglo-saxons, on en trouve dans de nombreux aliments, muffin, dentifrice, tarte, chewing-gum… À noter une fiche ethnobotanique sur la fève Tonka elle aussi riche en dérivés coumariniques très consommée en Amérique du Sud.
On conseillera de diminuer leur consommation en cas de prise de traitements hépatotoxiques, de transaminases élevées, d’insuffisance hépatique. Se souvenir cependant que nos hépatoprotecteurs artichauts, desmodium… peuvent nous aider.
Certaines plantes à coumarines sont souvent présentées comme anticoagulantes en raison de la possible mais rare formation de dicoumarol. Nous en avons profité pour faire le point sur les plantes ayant un effet sur la coagulation, la prescription d’anticoagulants étant fréquente et nécessitant des précautions d’emploi et un dosage très précis. Pour compléter une fiche clinique sur les venins de serpents très utilisés en homéopathie.
Une enquête très intéressante et bien documentée fait le point sur l’utilisation ou prescription en phytothérapie dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Celles-ci regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, toutes deux caractérisées par une inflammation de la muqueuse digestive due à une régulation du système immunitaire. Cette inflammation est exacerbée par des facteurs environnementaux, stress, pollution, alimentation déséquilibrée (Acides gras saturés, glucides d’IG élevé, produits raffinés, aliments pro-inflammatoires qui génèrent un stress oxydatif.)
Or ce que l’on met dans son assiette influe directement sur notre microbiote intestinal ; la dysbiose est toujours présente dans ces maladies avec une modification délétère de la barrière intestinale. D’où l’intérêt de l’article que nous vous proposons de découvrir, sur la fiabilité de l’analyse du microbiote, laquelle reste indispensable au diagnostic pour ce type de pathologies que sont les MICI.
La fiche plante du mois est le gingembre, de l’aliment au complément alimentaire, avec un intérêt tout particulier dans les nausées de la femme enceinte pour laquelle peu de traitements sont proposés surtout en début de grossesse.
Et pour finir on vous propose d’apprendre, si vous ne le saviez déjà, à reconnaître les lauriers qui nous côtoient et dont la plupart sont très toxiques et pourtant à la portée de nos jeunes enfants...
Bonnes vacances et à bientôt