N° 116 Mai/Juin 2020
  • 2020-05-31

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Bonjour, Compte tenu des incertitudes liées à la Covid-19, le XVIIIe Colloque Européen de Phytoaromathérapie de Besançon n’aura pas lieu le 28 juin 2020, mais rassurez- vous !
Il est juste reporté au 27 juin 2021, même thème et mêmes intervenants ; retenez bien cette date, car j’aurai plaisir à vous y retrouver. Ce numéro qui devait publier les actes du Colloque portant sur « les avancées en aromathérapie » a été réorienté sur l’actualité du moment : la pandémie Covid-19.
Un article très complet revient sur le danger des zoonoses qui représentent la majorité des maladies émergentes et sont le plus souvent provoquées par des écosystèmes traumatisés par l’accroissement des populations et des activités humaines. L’auteure souligne l’intérêt prospectif de recherches sur les coronavirus habitant les chauves-souris un des principaux réservoirs de coronavirus.
Il est difficile, voire impossible, dans l’immédiateté de trouver de nouvelles molécules curatives, tester d’anciennes peut en revanche se révéler bénéfique et dans le monde de nombreuses plantes et huiles essentielles pouvant limiter l’évolution dramatique de la maladie sur les patients fragiles… N’oublions pas que la prévention reste essentielle : équilibre
alimentaire où le végétal a toute sa place ; équilibre psychologique dans ces périodes particulièrement anxiogène surtout pour les plus isolés où là encore nos plantes ont toutes leur place.
Deux plantes paraissent très importantes au vu de leur mécanisme d’action : la réglisse antivirale ciblant plus précisément les récepteurs ACE2 cible de la protéine spike du virus et l’astragale qui posséde une action immuno-modulante agissant sur le TNF-alpha et l’Il6. Restent les huiles essentielles dont la volatilité permet une action par voie inhalée facile à utiliser.
L’eucalyptol par exemple outre ses propriétés sur la clairance muco-ciliaire inhibe la production de cytokines pro-inflammatoires.
Les personnes âgées étant les victimes principales de cette maladie, pourquoi ne pas réfléchir aux carences liées à l’âge, en particulier en ce qui concerne le silicium pour le bon état de la peau, des tendons, de la média vasculaire… (prêle, ortie, bambou...) mais aussi le zinc abordé plusieurs fois dans ce numéro et dont le taux diminue nettement avec l’âge.
Savoir aussi que les diabétiques de type 2 souvent obèses et hypertendus ont un déficit en zinc surtout chez les patients sous IEC et ARAII. De même différents auteurs ont mis en évidence une diminution du statut en Sélénium en particulier chez les hypertendus les plus âgés ; autre supplémentation indispensable : la vitamine D3 élément majeur de nos
défenses immunitaires, prévention de ces maladies infectieuses…
Les fumeurs sont-ils mieux protégés ? À vous de le découvrir dans un article sur les récepteurs nicotiniques. Enfin, n’oubliez pas que pour profiter pleinement de la revue vous pouvez accéder aux anciens articles en vous inscrivant sur le site de la revue qui s’enrichit ! Nous avons besoin de vos idées et de votre avis !
Et portez-vous bien !
Danielle Roux
Rédactrice en chef

Sommaire
EDITORIAL Danielle Roux p4
ACTU-VETERINAIRE
Covid-19. Aspects vétérinaires p5
Pr Jeanne Brugère-Picoux, vétérinaire, Maisons-Alfort
PHYTO-AROMATHERAPIE
Phyto-aromathérapie et COVID-19 p13
Dr Jean-Michel Morel, Besançon
ACTU-OLIGOTHERAPIE
COVID-19 et Oligoéléments : focus sur les facteurs de risque HTA/Diabète p18
Dr Robert Viala, Endocrinologue, Mérignac
IMMUNITE
Prévention des infections virales : et si le vaccin n’était pas la seule piste ? p27
Dr Éric Menat, Le Muret
HOMEOPATHIE
Nicotine : toxique ou espoir dans les pathologies neuromotrices et la Covid-19 ? p30
Dr Albert-Claude Quemoun, Pharmacien, Paris
LE BOTANISTE GOURMAND
Plantes d’épidémie p31
Clotilde Boisvert, Ethnobotaniste, Paris