Les éléments d’une médecine audio-olfactive sont repérables dès l’Antiquité. Selon le grand poète grec Pindare, Asclépios, dont les Romains firent Esculape, soignait par les paroles et les plantes aromatiques, alternant « douces incantations » et potions salutaires confectionnées avec les fameuses « herbes d’Asclépios »1. Traitements par les arômes et par les sons ont investi des domaines parfois différents, parfois concurrents et, plus rarement, ont fait l’objet d’une prescription conjointe. Même si leur utilisation est passée par des périodes d’oubli, elle connaît aujourd’hui un renouveau flagrant, conforté par la mise en évidence entre l’audition et l’olfaction de relations neurales qui ouvrent des perspectives nouvelles.
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