A la recherche de l’immunité perdue par le chemin parfumé des huiles essentielles

Qui parle d’immunité en ces temps de catastrophisme sanitaire où le moindre germe voyageant dans une cour d’école ou dans une rame de métro est vu comme une arme de destruction massive ? Ce virus d’origine asiatique aurait tué environ 500 000 personnes sur 6 mois en 2020, ce qui nous fait 2 800 par jour, alors que, loin des caméras, chaque 24 heures : 25 000 personnes meurent de faim [1], 13 000 d’obésité [2], 45 000 de maladie cardiovasculaire [3], 27000 de cancer [4]. Cessons ici cet inventaire morbide signe de l’indifférence du coeur ! « Béchamp avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout » [5], aurait dit Pasteur sur son lit de mort. Malheureusement, la science n’a gardé de Pasteur que ses recherches sur les germes et non cette phrase lumineuse par laquelle il reconnaît son erreur. Depuis le début du XIXe siècle, rien n’a changé dans notre mécompréhension du système immunitaire. La médecine chasse les germes comme un poisson qui tenterait d’éradiquer les vagues de la mer. Je ne parle pas, bien sûr, de l’hygiène chirurgicale qui recouvre un cas très particulier et nécessaire d’asepsie temporaire. Marc-André Selosse [6] nous démontre que notre corps a besoin des virus, des bactéries et des champignons pour vivre tout autant qu’il a besoin d’air, d’eau et de nourriture. Le succès mérité des boissons et des aliments probiotiques en général et de la lactofermentation chère à Marie-Claire Frédéric [7] en particulier montre l’importance vitale des germes de notre flore intestinale et des microorganismes qui nous entourent. Dans cette guerre culturelle qui oppose la médecine de terrain avec la théorie microbiologique comme seule cause des maladies infectieuses, nous pouvons dire que le système immunitaire est un autre nom pour « terrain » et c’est donc dans ce sens que nous allons en parler dans la suite de ce papier.

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