reparler des règles d'hygiène dans des sociétés aussi peuplées et mobiles que les nôtres. La famille des coronavirus est responsable d’infections respiratoires chez les mammifères
et les oiseaux. Il s’agit de virus à ARN. Chez l’homme, quatre sont responsables de pathologies bénignes chez les patients immunocompétents (HCoV-229E, HCoV-OC43, HCoV-NL63 et HKU1). Deux sont responsables de pathologies sévères et potentiellement mortelles : le SARS-CoV-1 et le MERS-CoV, identifiés respectivement en 2003 et 2012. Le SARS-CoV-1 avait provoqué la mort de 774 personnes en 2002-2003 après avoir infecté 8 096 personnes, essentiellement en Chine dans la province de Guangdon et à Hong Kong. Le taux de létalité était estimé à 9,6 %. Le MERSCoV a été responsable en 2012 d’une épidémie localisée au Moyen-Orient. Le taux de létalité était de 38 %. En 2015, une seconde épidémie, en Corée du Sud avait fait 36 morts sur 186 cas confirmés.
En décembre 2019, l’apparition de plusieurs cas de pneumopathies d’origine inconnue dans la province de Hubei en Chine a conduit à l’identification, en janvier 2020, d’un nouveau coronavirus, appelé SARS-CoV-2 par le groupe de travail Coronavirus du Comité international de taxonomie des virus. La transmission interhumaine a entraîné la propagation du virus vers la Thaïlande, puis vers d’autres pays, causant aujourd’hui une pandémie mondiale. Le SARS-CoV-2 provoque une maladie respiratoire parfois sévère, nommée COVID-19 (Corona
Virus Disease-2019) par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’épidémie de COVID nous a montré l’état désastreux de notre système de santé, mais aussi les limites de cette médecine qu’on voudrait purement chimique et inféodée au « petit p ».
Comment expliquer en particulier qu’en rencontrant ce virus, certains ne fassent quasiment aucun symptôme et n’aient aucune séquelle et que d’autres en meurent ou passent des semaines à l’hôpital pour en ressortir avec des séquelles qui persistent encore 2 mois plus tard ?
Les premières études nous permettent de tracer le profil des personnes à risques :
un âge avancé, une obésité, un diabète, de l’hypertension (sans qu’on sache si ce facteur de risque est lié à la maladie ou au traitement), un état auto-immun sont autant d’éléments du
« terrain » qui favorisent une forme grave du COVID.
Mais nous avons tous vu à la télé des personnes très âgées réagir parfaitement et faire une forme bénigne. J’en ai eu dans ma clientèle. D’ailleurs, à mon petit niveau, aucune hospitalisation dans ma clientèle ! Pourquoi ? Et la plupart de mes confrères homéopathes ou phytothérapeutes ont les mêmes retours. J’ai même des confrères qui s’occupent d’EHPAD et qui ont eu une mortalité bien moindre que dans d’autres établissements. Pourquoi ? Est-ce le hasard ? Je ne crois pas au hasard ! C’est comme pour le protocole du Pr Raoult. Il a de bons résultats, mais ses détracteurs disent que ça peut être lié au hasard, aux biais de recrutement. Est-ce bien raisonnable même si c’est « scientifique ». À l’heure où les experts qui conseillent notre président nous explique que notre seul salut face à ce virus sera la mise au point d’un vaccin, nous pouvons peut-être envisager qu’il y ait d’autres moyens de limiter le risque d’infection grave, d’autres façons de se prémunir des virus en général et du coronavirus en particulier. Il existe de nombreuses études qui montrent qu’en renforçant le terrain, en agissant sur différents critères qui peuvent paraitre banals à certains, on réduit ces risques. C’est le cas de la supplémentation en ZINC et en VITAMINE D.
Vauquelin, en 1809, isole la Nicotine du tabac. Il nomma ainsi cet alcaloïde en souvenir de jean Nicot qui introduit le tabac en Inde et en Europe en 1560. Elle a été purifiée en 1828 par Posselt et Reimann (c’est la période durant laquelle Pelletier et Caventou ont isolé la Strychnine, la Quinine et la Colchicine). La teneur en Nicotine peut varier d’une plante à l’autre, cependant, on peut retenir que dans les cigarettes, on a environ 5 % de Nicotine, dans les cigares elle varie entre 0.15 à 2 %, elle ne dépasse pas 3% dans les tabacs à priser. C’est le seul alcaloïde qui agit sur le système sympathique et parasympathique.
Dans le Coronavirus, on a remarqué que les fumeurs étaient moins atteints que les nonfumeurs ; Il faudrait peut-être, comme je l’ai fait pour la Maladie de Parkinson, essayer de comprendre pourquoi, en étudiant l’action de la Nicotine sur les récepteurs cellulaires.
Puisque nous sommes en période d’épidémie, voici un court aperçu des plantes médicinales courantes qui pourront vous aider à vous prémunir et celles qu’il faut éviter.
La peste noire s’avance dans le monde post-moderne, propulsée par l’économie gargantuesque de l’Empire du Milieu, tel un monstre dévorant ses propres enfants devenus obèses et gavés de mondialisation.
Alors allons-nous tous mourir de ce virus chinois couronné ? Mourir ? Oui, certainement, comme tous les êtres vivants de notre planète bleue ! Mais très probablement pas à cause du virus en question, virus de la famille de ceux qui provoquent les rhumes !
L’association hypertension artérielle (HTA) et diabète est remarquable à plusieurs titres. Sur le plan épidémiologique et thérapeutique, Les personnes hypertendues ont un risque plus important de développer un diabète et les personnes diabétiques non insulinodépendantes ont également un risque accru d'hypertension artérielle. Ces deux pathologies associées peuvent augmenter les risques cardiovasculaires (périphérique et central) et engendrer d’autres complications. Les thérapeutiques hypotensives sont d’ailleurs adaptées en cas d’association avec le diabète.
Le diabète de type 2 ou DT2 est essentiellement lié à ce que nous mangeons et en particulier aux excès de glucides. Or l’alimentation moderne et industrielle est pleine de sucres ! Sodas, pains sous différentes formes (sandwich, fast-food, pizza), sucreries, pâtisseries, frites et pâtes, céréales en croquettes du petit déjeuner et sucres ajoutés dans de nombreux aliments. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que le diabète est une des maladies les plus fréquentes et les mieux réparties sur la planète. En première partie de ce numéro, nous traiterons l’intérêt de la diététique alimentaire dans la prise en charge du diabétique et la partie phyto sera développée dans le N° 117.
Ces dernières années, j’ai observé un nombre croissant de personnes diabétiques dans ma patientèle. La question s’est posée, comment mieux prendre en charge ces patients aux complications diverses, fragilisés physiquement et psychologiquement par leur pathologie. Le diabète de type II est un stress métabolique. La prévision de l’intervention rajoute un
stress psychologique qui est suivi d’un stress physique, l’intervention en elle-même.
Les objectifs, lors de la pris en charge du patient diabétique en chirurgie dentaire seront
de trois ordres :
- ne pas déséquilibrer le diabète,
- faire en sorte que le patient soit dans les meilleures conditions pour recevoir l’intervention,
- tout mettre en oeuvre pour une suite de soin la meilleure possible.
Dans ces trois domaines, la phytothérapie sera une aide précieuse.
Mademoiselle J.M., âgée de trente ans, présente une double nécrose pulpaire des dents 21 et 11, avec deux granulomes péri-apicaux. Elle avait eu un accident de bicyclette à l’adolescence.
Une agénésie de la dent 22 a nécessité la mise en place d’un implant en 2012 qui ne pose pas de problème.
Les maladies parodontales sont des maladies inflammatoires chroniques multifactorielles initiées et perpétuées par une dysbiose orale. Elles aboutissent à la destruction progressive
des tissus de soutien des dents. Leur prévalence est importante. Leurs conséquences et interactions avec la santé et nombre de maladies graves sont déterminantes. Dans cet article, nous dressons un état des lieux de la littérature à propos des drogues végétales les mieux argumentées en phytothérapie dans le champ de la parodontologie. L'aromathérapie a été volontairement mise de côté ici. Deux cibles principales se distinguent : la part infectieuse (microbes, biofilms, facteurs d'adhésion et de virulence – voire virus) et les excès de la réponse inflammatoire (déterminant clef de la gravité des parodontites).
Cet article est tiré du mémoire du « Diplôme Inter-Universitaire Phytothérapie, aromathérapie : données actuelles, limites, Universités Paris-Descartes et Paris-Sud). » Je remercie le Pr Pierre Champy pour sa relecture.