envisager : l’olivier, pour optimiser les capacités cognitives ; le tilleul, pour aider à calmer anxiété, hyperactivité et troubles du sommeil ; le sapin pectiné pour favoriser la croissance staturopondérale et améliorer les terrains cariogènes ; l’églantier pour renforcer l’immunité dans une visée préventive ou curative des infections ORL.
Les effets de la gemmothérapie chez l’enfant sont potentialisés si elle s’associe à un statut nutritionnel et micronutritionnel adapté : oméga-3 pour la mémoire ; vitamines B et magnésium pour les troubles nerveux ; vitamine D et silicium pour la croissance staturo-pondérale ; acérola, probiotiques ou propolis pour l’immunité. Les macérats sont conseillés en cures de 2 à 3 semaines par mois, à raison de 1 goutte pour 10 kilos de poids, à partir de l'âge de 3 ans.
L’utilisation inadéquate et trop fréquente des antibiotiques dans la médecine contribue à provoquer des résistances aux antibiotiques. La multirésistance est ainsi une étape vers l’impasse thérapeutique. Les chercheurs et médecins ont d’ailleurs introduit le concept de superbug (super-germe), redoutant l’apparition, possible partout, à tout instant, d’un micro-organisme dévastateur résistant à tous les médicaments connus à ce jour. Le but de cet article est de montrer que dans certains cas, on peut se passer des antibiotiques pour soigner une maladie et contribuer ainsi à diminuer la multirésistance. À titre d’exemple, la plupart des bronchites sont d’origine virale alors que souvent des antibiotiques sont prescrits et ne servent à rien. Le géranium du Cap présente des propriétés antivirales et antibactériennes et arrive à soigner cette pathologie sans effets indésirables. La combinaison de fleurs de capucine et de racines de raifort est indiquée pour le traitement des infections respiratoires et urinaires sans créer de résistances bactériennes. Pour traiter une cystite, il suffit de rendre l’urine sucrée en avalant du mannose, un sucre non assimilable. Les bactéries se fixent sur ce sucre et sont éliminées par l’urine. La phytothérapie peut contribuer à diminuer la multirésistance bactérienne.
De nombreux praticiens hésitent à prescrire ou conseiller la phytothérapie et l’aromathérapie aux enfants en particulier aux plus jeunes. Nous avons toujours de grandes difficultés à formuler pour l’enfant du point de vue de la galénique : la biodisponibilité des actifs appliquée sur la peau, par exemple, est très différente surtout lorsqu’il s’agit du très jeune enfant ; ainsi l’aromathérapie dont l’efficacité n’est plus à démontrer peut présenter un danger chez le nourrisson dont le rapport surface peau/poids est élevé, la structure de la peau immature, le métabolisme plus lent. Pourtant bien formulées les voies topiques et rectales nous donnent des résultats remarquables en curatif et en préventif !
Il est clair cependant que cette thérapeutique nécessite une bonne connaissance des huiles essentielles et de leurs précautions d’emploi !
Les pathologies ORL du jeune enfant sont très fréquentes dès leur arrivée en crèche. Toutefois, dans 60 % des cas, il s’agit de pathologies bénignes : rhinites aiguës ou, plus souvent chroniques chez l’enfant et rhinopharyngites ; ces dernières étant traitées malheureusement encore trop souvent par des antibiotiques (or, les antibiotiques n’ont pas d’AMM dans les rhino-pharyngites de l’enfant). Ces pathologies peuvent être évitées grâce à un traitement préventif phyto-aromathérapique mis en place en septembre dès la rentrée scolaire chez des enfants présentant un terrain chroniquement infectable qui auront une diminution de leur immunité avec une utilisation permanente de ses réserves de défense ouvrant la voie au développement des virus et des bactéries.
Elon Musk, le patron de Tesla et de Space X, a pour objectif à moyen terme de développer des composants électroniques destinés à être implantés directement dans le cerveau afin de développer certaines fonctions cognitives comme la mémoire ou le connecter à des structures d’intelligence artificielle. Essayons pour notre part de privilégier les solutions naturelles que chacun pourra intégrer à ses règles de vie habituelles pour conserver le plus longtemps possible l’essentiel de ses capacités cérébrales.
Les NVPO sont encore imparfaitement prises en charge par le corps médical et posent des problèmes en termes de risque de complication et d’inconfort pour le patient. Même si plusieurs médicaments antiémétiques sont disponibles, la physiopathologie complexe des NVPO explique au moins en partie leur efficacité partielle. La prise en charge optimale ne peut s’inscrire que dans une approche multimodale qui est d’autant plus importante à l’ère du développement de l’ambulatoire. Elle devrait ainsi inclure la stimulation du point P6 et le gingembre per os qui ont tous les deux démontrés leur efficacité. La place de l’aromathérapie devrait être idéalement confirmée par des études de bonne qualité méthodologique même si les données actuelles semblent confirmer qu’elle est un complément antiémétique pertinent, bien accepté par les patients.
Cet article aurait aussi pu être intitulé « Tout savoir sur les plantes pour mieux vieillir » ou encore « sur les plantes pour rester jeune plus longtemps ». Mais le terme anti-aging utilisé depuis assez longtemps aux États-Unis est devenu anti-âge en français. Il exprime bien l’aspiration de l’homme stressé de notre époque qui est de rester en bonne santé et en forme en vieillissant. L’homme cherche aussi à augmenter sa longévité et pour ce faire, il fait appel de plus en plus aux plantes et aux produits naturels pour la prévention et le traitement des maladies. Parmi ces dernières, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les affections cardiovasculaires et le cancer sont au premier plan et font peur. Pour conserver les fonctions cognitives (l’attention, la concentration, la mémoire, le sens de l’orientation) et prévenir la maladie d’Alzheimer, il faut consommer régulièrement des fruits riches en antioxydants comme la myrtille, le cassis, l’aronia, le goji ou encore la fraise. La myrtille améliore la mémoire et la circulation sanguine. Le cassis soulage les douleurs rhumatismales et articulaires et, tout comme la myrtille, améliore la circulation sanguine. Enfin, l’aronia est un immunostimulant pour la prévention des refroidissements. Ce fruit est indiqué pour la prévention des cancers et des maladies cardiovasculaires car il abaisse le taux de cholestérol. Ces trois fruits constituent une « arme » anti-âge efficace car ils agissent sur différents facteurs du vieillissement.
Le regain d’intérêt pour la phytothérapie concerne également les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales, pathologies qui présentent des symptômes au quotidien contraignants. Une enquête auprès de 118 patients atteints de MICI a été réalisée pour évaluer l’utilisation des plantes, huiles essentielles et produits naturels chez ces patients. Elle a mis en évidence que 74 % de ces patients emploient des produits autres que leur traitement médicamenteux et près de 47 % d’entre eux ont recours à des plantes ou produits à base de plantes.